Levéltári Közlemények, 26. (1955)
Levéltári Közlemények, 26. (1955) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 388–398. o.
394 Resume pièces étaient — suivant l'importance de la catégorie — mises en liasses une fois par an ou par mois. L'enveloppe de la liasse portait l'indication du contenu. Les documents de la direction des domaines étaient classés en «fasciculi mensium»-, c'est à dire en fascicules par mois, selon la date des documents. La seconde partie de l'étude expose l'histoire des archives des deux branches de ila famille Thurzó, à partir de la seconde moitié du XVI e siècle. L'auteur étudie l'organisation des archives de l'époque, suivant le classement effectué en 1617 par Imre Thurzó dens les archives de la famille. Les plus précieux étaient les titres de propriété qui furent groupés aux archives par Imre Thurzó selon les divers biens. Il y classait les titres de privilèges à part avec les autres documents de même importance. Ensuite venaient-les documents juridicaires avec leurs annexes, dans des sacs à part. Les documents politiques et diplomatiques étaient classés aux archives, comme à la chancellerie, selon leurs sujets, mais les documents du même genre ou concernant le même sujet étaient placés ensemble. Cela donna lieu à la constitution de grands groupes, fondés souvent sur le seul critère de la forme. C'est ainsi que les concepts de toutes les pièces expédiées sous le palatinat de György Thurzó étaient classés ensemble. A l'intérieur des diverses catégories, le principe de l'importance relative des documents et celui de l'ordre chronologique présidaient tour à tour au classement. Pour faciliter le recherches et l'utilisation des archives, un -«Index»- fut établi, ainsi qu'une récapitulation nommée «uberior consignation Le premier est conservé, tandis que la deuxième est perdue. LE GOUVERNEMENT DE LA TRANSYLVANIE À L'ÉPOQUE DE FRANÇOIS RÁKÖCZI II. Zsolt TRÓCSÁNYI Pendant les 150 années de la domination turque, la Hongrie se trouvait divisée en trois parts. Il y avait la Hongrie dite royale, soumise aux Habsbourg, la région occupée par les Turcs et enfin la principauté de Transylvanie, plus ou moins autonome. Après le départ des Turcs, c'est-à dire à partir de 1691, les Habsbourgs étendirent leur règne sur la Transylvanie aussi. C'est à ce regne que devait succéder le gouvernement national, organisé dans la Transylvanie libérée au cours de la guerre d'indépendance de François Rákóczi II (1703—1711), dirigée contre les Habsbourgs et s'étendant sur la presque totalité du pays. L'auteur esquisse l'histoire du gouvernement de Transylvanie en six périodes consécutives, déterminées elles-mêmes par l'histoire générale de la guerre d'indépendance. Il constate que le gouvernement de Rákóczi en Transylvanie incarnait la double tendance de l'absolutisme du souverain et de la république des nobles. La première tendance représentait les intérêts de la guerre d'indépendance, contre les mesquins intérêts de la noblesse qui s'abritaient derrière la seconde. Ni l'une ni l'autre ne devait, au cours de la guerre d'indépendance, prendre le dessus. L'état de l'administration publique en Transylvanie, pendant la guerre d'indépendance, traduit bien cette dualité, avec ses contradictions, jusque dans la direction des finances, la plus directement soumise au pouvoir du prince. L'influence de l'aristocratie se faisait en effet sentir dans les autorités de trésorerie et au sein du hautcommisariat créés dès le début par Rákóczi et se caractérisait par l'anarchisme, des malversations de deniers publics et d'autres maux. Cet état de choses devait conduire, par la suite, à la constitution du Consilium de Transylvanie. Ce Consilium avait un caractère de conseil national, unissant sous son pouvoir la direction fiscale de la Transylvanie — exception faite de certains domaines soumis directement au prince — et exerçant un certain pouvoir administratif et judiciaire. Ses membres étaient désignés par le prince, parmi les personnalités les plus en vue de l'aristocratie transylvanienne. Après la seconde libération de la Transylvanie (1706) la fiscalité fut confiée, dans sa majeure partie, à des autorités directement subordonnées au prince. L'auteur étudie ensuite la proclamation de la déchéance des Habsbourg, la délimitation des pouvoirs souverains du prince, ainsi que les activités de la diète, chargée de constituer le conseil du prince et la cour suprême. C'est dans la région dite de l'Érchegység de Transylvanie que le régime administratif du prince devait se main-