Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

duction), s'explíque par l'ancien jour du marché hebdomadaíre dans cette localité. 0 0 1113. On a voulu trouver dans les chartes de cette année plusieurs noms roumains, mais aucune des hypothéses s'y rap­portant ne résiste pas á la critique. Au lieu de ce Late que Drá­ganu a essayé de fairé venir du roum. lat, latá „large", il faut lire Latc; u le nom de la ,,ville Staul" (cf. Alistál, Felistál, villa­ges du com, Komárom) ne déríve pas du roumain staul ,,étable", mais probablement d'un mot wallon; 6 2 et la ,,píscína quae vo­catur Piscar" (cf. 1232, 1255: Piscarustou) porté une dénomina­tion latiné et non roumaine. 6 3 1135. Dráganu a essayé de relever dans la charte de fonda­tion de l'abbaye de Bozók trois noms roumains, á savoir Crez, Zaka et Krysan, mais il a cru nécessaire d'ajouter que ses étymo­logies ne sont pas tout á fait sűres (,,nu sánt tocmai sigure", o. c. p, 181), Pour leur critique cf. Kniezsa, AECO. I, p, 178, Les mémes remarques valent aussi pour ce Crysan dont Densusianu avait retrouvé le nom dans une charte de 1209 (o. c, p, 318). 1138. Les noms „pseudo-roumains" sont nombreux á cette date aussi. Pour Fons servus (Dráganu, ,oc. 353) cf. Kniezsa, AECO. I, p, 142; pour „villa Humul" (Fejér, Cod. Dipl. II, p. 95) 64 cf. D, Pais, Magyar Nyelv, XIV, p, 69, oü l'on trouve les noms hongrois de Humor, Homoród etc. parmi lesquels se laisse ran­ger cette donnée aussi, N, Iorga fait également remarquer que „les noms roumains de personnes ne manquent pas dans cette Transylvanie du XII e siécle, On en trouve en 1138 dans telle do­nation faite á la Maison de Sainte-Marguerite de Demes: Socol, Simeon, Isaac". 6 5 Pour infirmer cette thése, il suffit de remarquer que le monastére de Demes (c. á, d, de Dömös) se trouvait á l'Ouest de Vác, sur le Danube, et que, par conséquent, on ne peut le mettre en aucune relation avec les Roumains de Transylvanie. En ce qui concerne les personnes en question, on ne saít rien de leur appartenance ethnique. 1145. C'est dans la transcription de 1443 d'un faux daté de 0 0 Cf, L, Gáldi, Századok, 1939, p. 357 et ici mérne p, 35, note 4. 6 1 Kniezsa, o. c. AECO. II, p. 113. 6 2 G. Bárczi, Magyar Nyelv, 1936, p. 90—95. 6 3 Densusianu: Histoire de la langue roumaine, I, p. 316—7; Dráganu, o, c, p, 172—3; Kniezsa, o. c. AECO. II, p. 137—9. Pour Lyuna cf. ibid. p. 113; pour Pescan v. ibid. p. 139. 6 4 Sacerdoteanu, o. c. p. 254. 6 5 Iorga: Histoire des Roumains, III, p. 99.

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