Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

ces Piatra qu'on pourrait démontrer, selon Densu^ianu, aussi dans la toponymie de la Transylvanie, il suffit de rappeler qu'en 1808 aucun nom de ce genre n'a encore figuré dans le répertoire géo­graphique de Lipszky. Tous ceux qu'on y trouve actuellement (comme - Subpiatrá—Kőalja, com. de Bihar, etc.) ne sont que les traductions des dénominations hongroises correspondantes. — Pour ce qui est du nom de Fancel, attesté également des 1055 (plus tard on aura Fonchol, Fanchol, Fancsal), il ne contient cer­tainement pas le suffixe diminutif roumain -el comme Dráganu le suppose (o, c. p. 353—4). L'étymologie de ce nom est d'ailleurs assez obscure (cf. Fancs, Fancsika, etc.). 3 3 En outre, il faut s'in­scrire en faux contre une autre assertion de M. Sacerdoteanu qui cherche á expliquer par le roumain tous les dénominations souli­gnées dans le passage suivant de la mérne charte: „Kukurea, [recte: bukurea], hinc ad Fizeg azaa, deinde ultra Fizeg [recte: Fyzeg] ad Brokina rea [rejcte: Brokinarea] et exinde. .. Mortis [recte: hoduuturea]", 3 4 Comme nous avons dit ailleurs, 3 5 dans ce Noguazah Febe rea [recte: Noguazahfeherea] . . . hodu utu rea [recte: hoduuturea]". 3 4 Comme nous avons dit ailleurs, 3 5 dans ce passage — que l'auteur roumain a reproduit avec une série de le<;ons fautives 3 6 — l'élément rea n'est pas le féminin de l'adjec­tif roumain ráu „mauvais" (du latin reus), mais un ancien suffixe hongrois indiquant la direction (p. ex. Morus­uusasara-kuta-rea" vers la fontaine du marché de Morus"). 3 7 Ceci dit, il est inutile d'ajouter que ces termes n'ont rien á voir avec la langue roumaine. 3 8 1075. Dans la lettre de donation accordée par le roi Géza I er aux Bénédictins de Garam 3 9 Densusianu avait cru pouvoir dé­pas exclu d'identifier cette localité avec celle de Kövesd (com. de Zala). Pour comprendre la dénomination d'Oroszkő, il faut préciser que le roi André I e r, ayant pour épouse une femme russe, fonda l'Abbaye de Tihany ,,pro coniugis salute", et qu'Orosz&ő pouvait bien étre une colonie ou un monastére russe, appartenant aux domaines de la reine (cf. 1267: cellám monachorum, que Vruzku vulgariter nominatur, Pannonh, Rendtört. X, p, 526.) 3 3 Voir E. Kniezsa, o. c. AECO. I, p. 143. 3 4 Sacerdoteanu, o. c. p. 253, note 7. 3 5 L. Gáldi, AECO. III, p. 269. 3 6 M. Sacerdoteanu parait n'avoir pas utilisé l'édition critique de L, Erdélyi qui est d'environ 30 ans plus ancienne que son étude, 3 7 A l'origine ce rea (aujourd'hui -ra, -re) était un adverbe de lieu. 3 8 II est á remarquer que M. Sacerdoteanu n'a fait aucune tentative pour expliquer aussi les premiers termes de ces prétendus compéses „roumains". 3 9 L'authenticité de cette charte a été contestée non seulement par les

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