Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)
hongroise, 2 0 M. Sacerdoteanu a fíxé (d'aprés Fejér, Cod. Dipl, I, p. 327) á 1036 la charte de donation des Bénédictíns de St. Maur oü l'on lít les noms géographiques suivants: „Cuppan, Pánnánád, Árpás, Magos, Quiarnul (Kajarhuul), Ocul Palaznok". 2 7 Une meilleure éditíon aurait pu apprendre á l'auteur qu'il avait tort de soup9onner dans la lecon Quiarnul la présence d'un article roumain f-ul). Les lepons exactes sont les suivantes: „Cuppan, Pannauad, Arpas, Mogos, Quiar, Nuul, Ocol, Poloznuk", 2 8 II s'agit donc de Kajár 2 9 et Nyul (cf, hongrois nyúl ,,liévre"), deux possessions distinctes de l'abbaye de Bakonyvár, Quant á Ocol, il correspond au toponyme Akol qui remonte, en tant que mot hongrois, au slave okol: ,,círculus, areola, castra". Etánt donné que ce terme a survécu en hongrois jusqu'á nos jours, 3 0 on ne pourrait pas le rattacher au roumain ocol qui remonte d'ailleurs á la mérne forme slave, 1055. Une des plus anciennes traces pseudo-roumaines serait le nom géographique de Petra qui parait dans la charte de fondation de l'Abbaye de Tihany (com, de Zala, prés du lac Balaton), A l'avis de Densusianu, ,,la mérne localité reparait dans un document de 1211, Monumenta Hungáriáé hist. dipl, VI, 207; comp, les nombreuses localités Piaira qu'on rencontre dans la toponymie de la Roumanie et de la Transylvanie," 3 1 Cette assertion renferme plusieurs erreurs, Tout d'abord il convient de préciser que ce document de 1211 auquel l'auteur roumain renvoíe, n'est pas, á partir des termes „quídquid ad Ecclesiam" et y compris aussi le passage ,,est ín eodem lacu (c. á. d, Balaton) locus, qui vocatur Petra", qu'une transcription littérale de la charte de 1055, II s'ensuit qu'il ne peut guére étre question d'une seconde mention, D'autre part, il est certain que le terme de Petra, qui est bien connu dans la latinité biblique et médiévale, est la traduction latiné (et non roumaine!) de la seconde partié de la dénomination hongroise d'Oroszkő ,,pierre des Russes", 3 2 Quant á 2 8 Szentpétery, o. c, p. 5, C'est un faux, fabríqué vers 1230. 2 7 Fejér, Cod. Dipl. I, p 328. 2 8 Pannonh. Rendtört. VIII, p. 224 ss. 2 9 Kniezsa: Ungarns Völkerschaften im XI. Jahrhundert. AECO. IV. p. 390. 3 0 Gombocz—Melich: Magyar Etymologiai Szótár (Dictionnaire Etymologique de la langue hongroise). I, col. 49—50. 3 1 O, Densu?ianu, o, c, I, p, 316, cf, Giurescu, o. c- I, p. 265, Sacerdoteanu, o, c. p. 253, etc. 3 2 L. Erdélyi, dans Pannonh. Rendtört. X, p. 11, 113, E. Kniezsa, AECO. II, p. 141, Selon l'aimable commumcation du professeur E. Madzsar, il n'est