Papers and Documents relating to the Foreign Relations of Hungary, Volume 2, 1921 (Budapest, 1946)

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1921 — Autant que je sache, mon Gouvernement acceptera vo­lontiers le français. 5 e point. — Alors, dit M. Benes, fixons qu'on traitera en français. Et je vous prie, cher Comte, de dire à Votre Gouverne­ment que 6 e point — Tót-Megyer ou n'importe quel autre château en Slovaquie près de la frontière hongroise me conviendrait par­faitement, mais si le Gouvernement hongrois n'en veut pas, je suis prêt à accepter aussi une localité de Moravie, par exemple Brünn, ou une localité autrichienne près de la frontière tchéco­slovaque. Le Dr Scheu intervint alors pour proposer Baden. M. Benes le rejeta en disant qu'il ne voudrait pas passer par Vienne, ni près de Vienne, car, tout en entretenant des rapports très amicaux avec le Gouvernement autrichien, il ne trouvait pas le moment opportun de faire une visite de démonstration amicale, d'autant moins qu'il n'y a pas longtemps il avait rencontré ces messieurs. 1 Le choix de la Slovaquie lui serait particulièrement agréable, parce qu'il se disposait à faire une tournée en Slovaquie. Si l'on tient à l'Autriche, il préférerait un endroit près de Hainburg ou Marchegg. Je fis l'observation qu'à Hainburg on trouverait difficilement à se loger et quant au château de Marchegg, il appartient au prince de Pálffy qui n'est pas précisément, autant que je sache, un ami du Gouvernement tchèque. M. Benes demanda: N'est-ce pas, ce prince Pálffy est le propriétaire de Malacka ? Et sur un signe affirmatif de ma part, il reprit: Alors je crois qu'il serait d'un grand intérêt pour lui de se mettre en relation par mon intermédiaire avec le Gouvernement tchèque. Il faut que je vous dise, mon cher Comte, que vous autres Hongrois, vous ne connaissez pas du tout la situation de la Hon­grie dans le monde. Demandez un peu au comte Apponyi; il vous dira, si toutefois il le veut ce dont je doute, ce qu'on lui a dit sur la Hongrie à Paris. Sachez que vous êtes tout à fait isolés et que votre situation serait grandement changée si vous pouviez vous allier à nous. — La Bohême non plus, fis-je, ne peut se vanter d'être en­tourée d'amis, puisque l'Allemagne, la Pologne, l'Autriche non­1 Dr. Benes, on the way to Rome, met Chancellor Mayr between Linz and Graz, on February 3. Cf. supra, Doc. No. 84.

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