Papers and Documents relating to the Foreign Relations of Hungary, Volume 2, 1921 (Budapest, 1946)
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1921 I8 3 socialiste sont ses voisines. Mais dites-moi, Monsieur le Ministre, dans quel but me racontez-vous cela? — C'est que je veux que votre Gouvernement sache quel avantage notre alliance lui apporterait au point de vue de sa position en Europe. Je suis revenu de Londres avec l'impression qu'entre nos grands Alliés et l'Allemagne, cela ne marchera pas du tout et qu'on arrivera à vider les questions par des mitrailleuses. Tout le monde est pour la paix, mais si l'Allemagne déclare qu'elle ne peut payer et que l'Angleterre et la France la voient consentir à d'autres pays des emprunts et voient la fortune des Allemands moins atteinte par les impôts que celle des citoyens anglais et français, alors cela aigrira énormément l'opinion publique et les hommes d'État, sans se dissimuler les inconvénients de la reprise des armes, devront entrer en Allemagne pour faire valoir leurs exigences. — Votre Excellence croit donc que la France et l'Angleterre sont résolues à ne point céder à l'Allemagne ? — Naturellement. — Et l'Amérique est-elle du même avis? A cette question, M. Benes se contenta de hausser les épaules. — Votre Excellence croit-Elle, dis-je, que la Bohême pourra alors conserver sa neutralité? La question est grave d'autant plus qu'à ma connaissance, la Bohême demande 70 milliards à titre de réparation. — A cette question, je ne peux pas encore vous répondre; mais je conviens que la situation est très grave. 1 t No. 158. 1048/pol. The Minister for Foreign Affairs, Dr. Gratz, to the Representative of the Hungarian Government in Paris, Mr. Praznovszky. [TRANSLATION] Code telegram No. 68. BUDAPEST, February 27, 1921. Mr. Priklonsky, former Russian Imperial Consul in Budapest, asked me for permission to resume his functions as a consul, and for the grant of an exequatur by the Hungarian Government. 1 Cf. infra, Doc. No. 162.