Hidrológiai Közlöny 1949 (29. évfolyam)

7-8. szám - Értekezések - MAURICE PARDÉ: Les facteurs géographiques du bilan annuel de l'écoulement fluvial

FIZIKAI "GEOGRÁFIA l'ardé M. professzor, a Grenoble-i Tudományegyetem és a Grenoble-i Vízimérnökök Főiskolájának tanára, a hidrológiai jelenségeknek kiváló szakértője mutatja ,be az alábbi — mind az öt világrészre kiterjedő — tanulmányában a lefolyási tényezőre vonatkozó kutatásokat. Munkájában megelevenednek többek közt a Iénisséi, a Petchora, a Vörös folyó, a Mississippi, a Xiugu, a Kongó, a Shannon, a Rhone, a Duna és a Tisza lefolyási jelenségei. Kutatásainak eredményei lehetővé tesz.k a magyar vízgyűjtő területek lefolyási viszonyainak az egész világ hidrológiai jelenségeinek tükrében való tanulmányozását és ezzel elősegítik az ötéves tervvel kapcsolatban a magyar vízgazdálkodási előmunkálatok átfogó elő­készítését. H U. D. C. 551.482.215. Les facteurs géographiques du bilan annuel de l'écoulement fluvial (Snite ct fin.) MAIIBICK PA It D í Humidité r e 1 a t iii v e de i'a i r. Ensuite, selon toutes probabilités, et toutes clioses égales par ailleurs, le déficit dóit étre plus fórt dans les zones continentales ou l'air est relativement sec. que dans les régions de climat maritirae, avec grandé humidité trés fréqüente. Effectivement, si le Shannon en Ir­lande, ne perd que 390 mm contre 488 pour la Severn anglaise, gratifiée de précipitations presque identiques, cela dóit tenir en partié a cette cause, et aussi á des étés plus chauds pour la Severn. Les deux facteurs conjoints doivent encore contribuer a rendre les deficites, dans le bassin orientál du Mississippi, 8 plus forts qu'en Europe, pour des températures et des précipitations annuelles analogues, malgré la forte part des ehutes d'eau hivernales dans l'alimentation des riviéres américaines consi­dérées. Par exemple, il semble qu'en Francé, une riviére bénéficiant de précipitations pareil­les á celles du Tennessee avant Chattanooga, sóit 1260 mm, avec de gros pourcentages de jan­vier á avril, et pour une mérne température (inexistante il est vrai dans nos bassins flu­viaux, á savoir 13°) ne perdrait pas plus de 550 á 575 mm au grand maximum, contre 657. Et pour des chutes d'eau de 950 á 1000 mm, les affluents septentrionaux de l'Oliio perderit encore dans l'ensemble quelque 650 mm ou plu.-,, contre 525 á 540 pour la Saőne. On pent maintenant examiner une coneep­tion exposée par A. Coutagne, et reprise á l'aide de raisonnements mathématiques par M. HéninD'aprés cette théorie, lorsque le déficit aurait atteint les inaxima régionaux ici dis­cutés. il diminuerait et se rapprocherait de 0 si les précipitations continuaient á s'accroitre. Et il serait figuré en fonction des dhutes d'eau 8 Ces termes désignent surtout l'Ohio et ses tribu­taires. 9 S. Hénin: Précipitations et déficits d'écou'ement,— Oommunication présentée á la Sté Hydrotechnique de Francé, 1947. — 11 p. daetylographiées. plusieuvs planohes. par une courbe en cloche ou en chapeau de gendarme. Cette assertion nous a d'abord semblé inacceptable, mérne en théorie, et, de fait, elle était fondée sur des relations D = (f)P dans lesquelles les valeurs considérables de P observées en montagne s'accompagnaient de chiffres faibles pour T, á cause de l'altitude, ce qui í'ausse la comparaison. Cependant, si l'oil ne craint point de préférer la théorie aux faits constatés sur le globe, il semble fort admissible que si les pluies animielles dépassent certaines valeurs énormes. cela aura pour corollaire une augmentation de l'humidité relatíve, et lorsque celle-gi s'approchera de 100% pendant toute l'année, 1'évaporation deviendra impossible et le déficit tombera bel et bien á 0. Cependant, nulle part ici-bas, á beaucoup prés, des condi­tions aussi extrémes ne sont obtenues. Reste á savoir s'il existe réellement sur terre des cas oü la croissance de l'humidité, paralléle á l'aug* mentation de la pluviosité totale annuelle est assez puissante pour abaisser le déficit au-des­sous de son piafond. A bien réfléchir, cela ne semble pas du tout impossible. Mais nous n'en avons aucune preuve, faute de connaissances trés précises pour le bilan de riviéres arros Aes par des précipitations annuelles de plusieurs mctres, avec trés grosse humidité perpétuelle. Ces conditions doivent pouvoir se rencontrer dians certaines régioms équatoriales, ou tempé­rées maritimes trés humides [Norvégé Sud­occidentale. Cőte Pacifique du Chili meridional. Nouvelle Zélande du Sud]. Nature d u s o 1. En terrain plat, plus le sol est imper­méable, plus 1'évaporation attaque les eaux qui cheminent lentement ou stagnent á sa surface. En terrain accidenté, imperméable, la rapidité du ruissellement dóit réduire ou annuler ce supplément de perte; d'autre part, s'il y a per­A lefolyás évi egyensúlyának földrajzi tényezői. Irta Pardó M., a grenoble-i tudományegyetem és műszaki fő­iskola tanára. (Magyarnyelvű kivonat a 254. oldalon.) .227

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