Hidrológiai Közlöny 1947 (27. évfolyam)

5-8. szám - ÉRTEKEZÉSEK - JUGOVICS LAJOS: A torjai Büdöshegy hidrogeológiai viszonyai

XXVII. évi. 191,1. 9—12. szám. HI DROLÓGIAI KÖZLÖNY 95 la présence des débris. L'installation de ce puits foré fournissaQt de l'eau excellente, n'était aue provisoire. De ce fait, il a subi, non seulemönt par le siége de Budapest, mais encore par l'usage des domríiages assez graves. f-^ Les explosions ont fait disparaítre le' tuyeau du puits, se trouvant sur la place Döbrentei. Vue que^ce puits n'aplus fourni de l'eau iaillissante et l'eau n'a servi á rien, il serait désirable de rechercher le lieu de son émergence et de le boucher d'une maniére convenable; il en est de mérne en ce qui concerne l'eau du puits foré au jardin du Palais Royal, de la source Hungária II et Árpád III; propriétés de' l'Usine Municipale des Eauxj­Minérales de Budapest, dont les eaux ne sont plus utilisées, a-ussi bien que les eaux du puits II des bains Szt. Gellért, dónt le maintien, depuis vingt annéeí est trés onéreux et coüteux. Enfin, on n'exploite pas les eaux (49" C) du puits artésien se trouvant sur le terrain des bains salins de Lágymányos. Le puits IIt "se trouvant sur l'íle Marguerite a subi égolement des dégradations; des quantités considérables d'eau se sont écoulées.sans étre utilisées. Gráce á l'inter­vention du Conseil des.Travaux Publics de Budapest, on a arrété l'écoulement libre des eaux. Les travaux d'aménagement de le source Béke, sur la rive gauche du Danube furent interrom6us par les é^énfements de la guerre. Á l'heure actuelle, les eaux 's'écoulent en plusieurs jets latéraux. Les sources naturelles ont beaucoup souffert par la sécheresse de 1946 — 4 7 oc­casionnant la dimi'nution du niveau d'eau du Danube et la baisse de la hauteur de la nappe aquifére. Au mois de février 1947 l^s sources Török, et Rákóczi des bains Rudas et les ^ources Beatrix^ Árpád I et II de l'Usine Municipale des ,Eaux Minérales ont tari. Dans les bassins des sources des bains Király, de la source romaine des'bains Lukács, ainsi qué* dans les bassins des sources János, Mária, Imre, István et török ctes bains Császár une quantité considérable d e limon s ' e S t a c c u m u l é e. II en est de mérne en ce qui cóncerne le" bassln de la source Árpád et le bassin des baini Római. II y a lieu de citer, á titre d'exemple, le bassin des bains Lukács dont l'entretien est impéccable. Un exemple caractéristique des puits a r­tésiens sura'nnés et abandonnés est! le puits artésien No I se trouvant á l'extr'émité de l'Avenue Andrássy, dans le puisard duquel l'eau est stagnante depuis des années. It en est de merne en ce qui con­cerne le puits foré á l'extrémité sud de l'íle Marguerite. On ne peüt constater le mouvement de l'eau qü'en temps de -bas.ses eaux du Danube. La source Mátyás des bains Szt. Imre, biep que ces eaux aient l'effet le plus piíissant au point de vue thérapeutiqu.e est actuellement inexploitée. Cet examen rapidé semble, au premier abord,, ahu­rissqrit, mais, tout considéré, l'état actuel des choses n'est que la conséquence des événements de la guerre. Le fait que les bains — abstraction faite des bains salins Erzséfeet — fonctionnent, démontrent, que les tra­vaux de reconstruction, gráce aux efforts deplovés par le personnel des bains municip"faux et privés o n t déjá atteint des résultafs a^ipréciables. II faut, cependant, aue les travaux de mise en état des sources soient continués. V Simultanément á ces travaux de reconstruction, on a procédé á des recherches permettant de constater l'endroit exact de l'émergence de la source I. des bains. Gellért découverte par b. HÍORVÁTH. Au cours de ces travaux, on a détérminé le nombre, l'origine et le caractére des sources, ainsi que la tem­pérature de leurs eaux. II y a lieu de noter i.ci que l'endroit d'émeréence dé la source XIII découverte par l, HORVÁTH, -dont les eaux ont une température de 22° C, est peu accessible. Dans le cas des sources X, XI et XII on était á mérne de séparer l'eau tiéde émer­gente de l'eau chaude. Le tableau I indique les résultats des mesurages, ef­fectués en 1947, se rapportant á la température des eaux, á leur,dureté et la conductibilité électrique. Les données du tableau font ressorty>que le bassin 'a un cöté tiéde' Inordest) et on cőté chaud. La température la plus haute (46.4° C, mesurée le 29 septembre 1936) dóit étre "corrigée étant donné que le. mesurúge récerrfe donna 484° C. La température de l'air au dessus du niveau d'éau était de/38.5° C. Jusqu' á l'heure actuelle, on a terru erí évidence l'émergence de 22 bras de source. Plus récemment, on a compté 7 bras, donc, le nombre totál des bras est de 29. L'eau tiéde, d'aprés l'analyse de T. TAKÁTS rentre dans la catégorie des eaux calcaires. Á cet endroit la nappe p h r'é a t i q"u e est riché en sulphate. II est indubitable que l'eau tiéde provient des montagnes de Buda, étant donné que l'eau ^u Danuhe a une dureté inférieure á celle-<íí. La connaissance dés lieux d'émer­gence est trés importante au point de vue de son uti­lisation. ( x * / Un autre'But de nos études était de reclíercher les sources fugitives émergeant le long du Danube. On o réussi de découvrir la présence de 8 groupes dei sources fugitives entre le pont Erzsébet et le pont de la Liberté (fig. 1). Ces groupes ont au tótat 27 bras séparés. II était trés facile de constater la présence de ces sources en raison du niveau trés bas du Danube. Sur se tmn?on, F. SCHAFARZ1K a troyvé, en 1898, des sources fugitives. L'une de celle-ci (de 40° C de température) se trouve á 209 métres au nord de la pile N droite du pont de Ja Liberté, tandis que l'autre est située á 369 métres au nord de la mérne pile. La température de cette derniére était de 43.2° C._ Au cours de nos recherches on a constaté la présence d'une autre groupe de sources fugitives émergeant sóit de la dolomie, sóit d'une couche épaissé 1 de vase. La température de ces sources, comme il ressorti du 'tableau II est de 20° á 42° C. On a distinctemenr observé la periodicité (1 á 3 minutes) du groupe des sources 2, ainsi qu'u n e sorté de pulsation. L'échappement du gaz est égolement intéressant. En dehors de l'obser­vation, du contröle et de l'évidence des sources, la Sec* tion des Recherches s'occupe de Id question du bouchage des sources et préconise le procedé de , cimentatjon du S, SCHMIDT ayan/' donné'des résultats • excellents aux environs .de Dorog. II y a lieu de noter, cependant qu'en employant cette méthode, il faút pro­cédér avec la plus grandé précaution afin que l'intro­duction quantités importantes de ciment n'influence pas d'une maniére défavorable l'alimentation en eau des bains exisfant le long du Danube.

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