Folia archeologica 5.
Könyvismertetések - Bibliographia
128 KÖNYVISMERTETÉSEK — BIBLIOGRAPHIA 128 29 sqq.). ceux de Szombathely exigeaient une nuovelle disposition avantageuse et des études approfondies. Peu de monuments architecturaux se sont conservés à Szombathely du capitole local et tout de même nous pouvons affirmer avec certitude, en présumant du lieu de trouvaille des fragments de statues à ce que cet édifice monumental pouvait bien être situé au point proéminent de la ville, aux environs du palais épiscopal d'aujourd'hui. L'auteur imagine successivement tous les édifices importants (le camp auxiliair, le capitole. le palais impérial ultérieur) de Savaria antique, comme aussi le noyau de Szombathely médiéval dans cet espace restreint. Si nous n'avons pas reçu de preuve concernant l'emplacement du camp primitif et du palais impérial ultérieur sur ce territoire, seul le capitole de la colonie fait ressortir l'importance du lieu. Comme dans chaque province, en Pannonié aussi les capitoles des villes imitaient les statues de la triade des dieux de la ville de Rome. Les statues de Savarin, en marbre styrien imitaient aussi des figures aussises. Le torse de la statue de Jupiter fut conservé en un bloc. La qualité de l'artiste y est en particulier bien à observer, en ce qui concerne la représentation de la musculature. De la statue de Junon deux fragments plus petits se sont conservés. Le torse entier de la statue de Minerve est à étudier avec l'égide. Il résulte des dimensions des statues que Jupiter trônant au milieu était un peu plus grand que deux et demi fois la hauteur d'un homme, tandis que les deux déesses avaient la hauter de deux et demi hommes. Il était aussi à constater que les statues assises étaient placées dans des niches, de façon à ce que les deux déesses placées des deux côtés étaient un peu tournées vers Jupiter. En occasion de la reconstruction de la statue de Jupiter l'auteur nous fait remarquer l'existence d'une petite statuette en bronze de Brigetio, parvenue au British Museum. 11 prend la statuette pour un produit pannonién et met son époque de fabrication aux temps de l'empereur Domitien. Il indique à plusieur reprises l'importance des ateliers de plastique de Brigetio. Le Jupiter de Brigetio ne peut être de fabrication locale, non pas seulement par cause de ses qualités, spécialement si nous met'ons l'époque de sa fabrication aussi tôt. Parmi les plastiques on bronze de Brigetio plusieurs de fabrication italienne, sans considérer quelques pièces de la Gaule, se détachent distinctement en leur style des pièces de qualité inférieure, de fabrication locale. Parmi les monuments à inscription de Pannonié il se rencontre souvent des dédicaces mentionnant la triade capitoline ; l'auteur mentionne de même les statues assises qui représentaient un membre de la Iriade de dieux. Il suppose aussi à Brigetio au camp un capitole Dans la ville civile d'Aquincum une statue assise de Jupiter était placée dans une niche. Outre aux nombreuses dédicaces connues d'Aquincum, il met la statue de déesse déterminée jusqu'à présent comme Vénus Victrix dans ce groupe, en ia tenant pour Junon. Il tient aussi en évidence les statues assises ainsi que les fragments de telles en Dacie. Il donne ainsi un assemblage complet des représentations en Hongrie de la Iriade capitoline Outre &ux tragmenls de statues colossales de Szombathely des statues, des reliefs votifs plus petits furent aussi trouvés sur l'emplacement du capitole. En comparant les statues de Szombathely à celles de Sopron, nous voyons des différences fondamentales dans la technique des sculpteurs. C'est que, landis que. sur les statues de Sopron, les canaux d'ombre voillés sont à reconnaître, les plis des vêtements sont figurés sur les statues de Savaria par le simple approfondissement. Les statues de Szombathely sont donc plus anciennes et en mettant celles de Sopron à l'époque des Antonins, celles du capitole de Savaria sont encore à dater à l'époque de Domitien. On a trouvé, également aux environs du palais épiscopal, une base héxagonale en marbre blanc. Les cinq côtés de la base étaient ornés de ligures de dieux: Bacchus-Liber. Mars, Fortune, peut-être Junon et Mercure. Nous reconstruisons en imagination le monument et nous nous représentons sur la base une colonne, au sommet de laquelle pouvait bien être la statue de Jupiter. Il réussit à compléter les caractères de l'inscription, grattée du sixième côté de la base. Des caractères résultent les noms de deux consuls, de Pompeius College et de Priscus, au nominatif ils figurent donc en ce cas comme dédicanls (93 ap. J.-C ). La dédicace était adressée à l'empereur Domitien, le nom duquel était aussi gratté de 1 inscription (Il est dommage que l'auteur ne donnât pas la réplique complétée de l'inscription). La dédicace est en rapports avec le séjour de l'empereur en Pannonié. Nous connaissons aussi d'autres travaux de construction en Savaria, de l'époque de Domitien. Il est à présumer que le capitole de Savaria existant déjà anlérieurement, reçoit ses statues de dieux en cette époque et qu'en outre la colonne de Jupiter est aussi érigé alors dans le temple, bien qu'il nous soit difficile à imaginer celle ci à l'intérieur d'un édifice. Les statues de dieux sont conformes aux statues assises de la ville de Rome, provenant de l'époque ancienne des Flaviens ; un maître d'Italie sculpta ici leur réplique et celles-ci deviennent les modèles des sculptures des capiloles des autres villes pannoniennes, ainsi aussi de celles de Sopron. Paulovics István, KÉSŐRÓMAI ÉS NÉPVÁNDORLÁSKORI LÁDAVERETEK (FERRURES DE COFFRES DE L'ÉPOQUE ROMAINE TARDIVE ET DE CELLE DE LA MIGRATION PEUPL ES). Archeológiai Értesítő. Année III, 1. 1910, pp. 67-74, T. XVII—XIX. Spätrömische und frühvölkerwanderungszeitliche Kästchenbeschläge, p. 75 sqq. L'auteur publie.de nouvelles ferrures de coffrets; un groupe de celles-ci est, selon les représentations, en étroite affinité avec les ferruers bacchiques déjà publiées anlérieurement (Arch. Ért. 48. 1935, p. 54 sqq.), mais leur autre partie est complètement étrangères à celles-ci et montre, aussi dans l'élaboration, des formes différentes. La cohérence des ferrures apparues parmi le matériel ancien, mais non inventorié n'est hélas pas du tout démontré. Le fait que les ferrures étaient enveloppés dans un et même papier journal ne prouve pas leur homogénéité, ni q'elles soient provenues du matériel de la nécropole du IV e siècle de Dunapentele. Même en admettant que ce soient des trouvailles de Dunapentele, nous ne pouvons traiter que comme des pièces sporadiques les ferrures tellement contrastantes en leur style, leur technique et leur rendu. Les ferrures dionysiaques sont certainement des représentations d'un et même cercle, parmi lesquelles nous rencontrons même une petite variant.