Folia archeologica 5.
Könyvismertetések - Bibliographia
KÖNYVISMERTETÉSEK — BIBLIOGRAPHIA 129 de la représentation déjà connue du char traîné par des panthères du cortège „thiasos". A celles-ci appartenaient les plaques ornées de figures de dieux debout. Les quatre ferrures appartenant sûrement ensemble nous mènent en un cercle tout à fait différent. Deux parmicelles-ci sont carrées, avec de grands masques ronds, les deux autres sont rectangulaires, avec une figure feminine. Ces deux sortes de ferrures appartiennent au même style. L'origine de la tête d'homme, à cheveux laissant libre un front bas et à moustache retroussée est' résolue par un fragment de plaque semblable de la Russie méridionale, du plus par les petits masques sarmates des en irons de Szentes. La figuration féminine aux génitoires accentués, analogie étroite du masque, est à chercher dans ce même groupe et il n'est pas nécessaire d'y chercher des traits exotiques celtico illyriens. Toutes les deux représentations sont de signification apotropéique. Les masques barbus et moustachus sont sans aucun doute en rapport avec les têtes de Gorgones classiques, ils ne peuvent être regardés comme des figures appartenantes à la race mongole, à pilosité rare. Nos ferrures sont en contact avec le matériel de trouvailles de deux peuples : avec celui des Sarmates, vivant pendant trois siècles dans le voisinage de l'industrie d'art pannonienne et avec celni des Huns, s'établissent au tournant du IV-V e siècle ap. J.-C. Il est difficile à imaginer que les ateliers de Dunapentele se seraient, de temps en temps, tellement éloignés des formes classiques pour servir le goût du peuple voisin Nous voyons ici un long processus da dégénération ; les formes classiques se barbarisent complètement ; il est très probable que les Huns s'établissent dans ce lieu portent avec eux ces formes, des environs du Pont et que, par suite, elles soient en des rapports fort peu étroits avec les ferrures plus anciennes de Pannonié. Aladár Radnóti