Zolnay László: Pénzverők és ötvösök a románkori Esztergomban (1965)

nyebb egyházak viszonylagos gazdagságáról tájé­koztat, egyházi ötvös-szerelvények dolgában.89 * Dolgozatom elején rámutattam: a benne fog­laltak kevés feleletet, annál több kérdést tartal­maznak. S, ha e kérdések felvetésével — Fettich Nándor, László Gyula eredményeire is támasz­kodva — a kutatás irányát a románkori Esztergom pénzverői és ötvösei felé terelhetem, munkám elérte célját. Zolnay László MONNAYEURS ET ORFÉVRES Ä ESZTERGOM Á L’ÉPOQUE ROMANE Résumé Selon l’opinion généralement aoceptée par les spé­ci Mistes le lieu du monnayage hongrois ótait aux XIe h Xlle siécles Esztergom (Strigonium, Gran). Dans les siécles de la cour itinérante des rois c’est cette vilié qui fut le .-lége des rois et en mérne temps des archevéques primats. La Ifongrie médiévale était trés riche en métaux précieux. Déjá au Xe siécle eile exportált de l’argent dans la .'tusaié actuelle, puis á Venise. L’exportation de l'argent hongrois eontrihuu sensiblement a la consolida­tion du martihó de Vienne. A la fin du XIII6 siécle Fői­ét l'argent hongrois arrivérent jusqu’au march de le Flandre. Plusieurs marchands vénitiens et wallons avaient aequéri la qualité de oitoyen dans le rang des patriciens d’Esztergom appelés «latini». C’est Gyula László qui fut le premier á rattacher l’activité des monnayeurs d’Esztergom de l’époque ro­máné & l’orfévrerie de cette vilié. László a attribué, d’aprés la concordance de certaines marques de frappe, Tun des groupes du «trésor de Nagyszentmiklós» aux monnayeurs d’Esztergom du début. du XIe siécle, en le considórant comme sorti de leurs propres mains. L’auteur de la présente étude démontre qu’Eszter- gom eut dans l’orfévrerie de l’époque románé un röle important: on y exergait, en dehors de l’orfévrerie, la confection de fils d’or et d’argent nécessaires pour le tissage et la broderie á trame mótallique, et le métier du forgeage de For en feuille qu’on utilisait pour illuminer les manuscrits. Le travail des monnayeurs ayant été un travail saisonnier qui ne durait qu’un ou deux mois, l’auteur suppose que les monnayeurs se soient réguliére- ment occupés aussi d’orfévrerie. (L’auteur dans son étude fait une tentative pour établir plus exactement le heu du monnayage, toutefois cette tentative n’a qu’une valeur topographique et demand e un contröle archéologique). L’auteur constate que les monnayeurs eux-mémes ctaient de- «conditionnaires» royaux d’origine hongroise ou calise, mais on rencontrait aussi á la tote de I’atelier monétaire des régisseurs saracénes d’origine bulgare des contrées de la Volga, des diyfs, des Allemands, et des Vénitiens dits «Latini». L'aufeur ,W;Sente, d’aprés des documents uü Xllle siécle, plusieurs monnayeurs et orfévres d’Eszterg°m dönt on normáit aussi le nőm. II constate que jusqu’au milieu du XIIIe siécle, done jusqu’á la fondation ti Bude, la nouvelle capitale, les monnayeurs travaillant dans la vilié et la forteresse d’Esztergom habitaient dans le village de Kovácsi (villa monetariorum), situé au sud de la vilié. Ce village demeuiait le lieu d’habitation des orfevres-monnayeurs, puis de leurs descendants, mérne aprés 1250—1255, c’est-á-dire au temps lorsque aprés la fondation de Bude, oh s’était ótablie la cour royale, 1 atelier monétaire d’Esztergom fut transféré au chateau de Bude. Une partié des monnayeurs d’Esztergom alia s’établir á Bude, et ceux qui restérent dans la vilié exé- eutérent — parallélement á leur travail qu’ils continuaient dans l’atelier monétaire d’Esztergom dönt l’impox-tance allait en diminuant — des objets d’orfévrerie pour l’arche- véché d’Esztergom. (L’atelier monétaire d’Esztergom a cessó de fonctionner dans le premier tiers du XIVe siécle, et plus tárd, en 1326, le roi Charles !<'■' annexa le village de Kovácsi á la vilié d’Esztergom.) Dans la seconde partié de son étude l’auteur s’occupe de l’histoire du village de Kovácsi, la «villa monetario­rum. , qui peut étre suivie dans les documents jusqu’ä la premiere moitic du XV* siécle. II démontre que l’établissement possédait. ént re 1270 et. 1314 trois églises paroissiales nótán.. de la paroisec Saint Cosme et Damien, l’Égbse Saint .lean FÉvangéliste et LEglisc -Saint Michel Archange. Les données document aires du XliF siécle sont. eomplétées de monuments an-hc Jogiques datant du Xle siécle. L’eutéur a effectue, nptamment outre 1954 et. 1956, des fouilles archóologiques sur le territoire d’autre- fois de Kovácsi, aux environs de la gare actuelle d’Eszter­gom. Lors des travaux, exéeutés entre 1890 et 1894 sur la colline de la gare on a mis & découverte sur l’emplace- ment de la gare actuelle les murs de fondation d’une église á deux tours, et c’est sur la nef et le choeur de cette óglise que fut remblayé le talus. En 1911, Géza Supka, chargé par le Musée National Hongrois, et, en 1925, József Wo 1 lanka et Albin Balogh exécut.érent des fouilles partielles autour des parties de la facade ménagée par le talus et autour des fondements des tours ainsi que sur le territoire de la ruine d’église se rattachant du cőté sud au corps de l’église. Ils y ont mis au jour des trou­vailles funéraires des XIe—XIHe siécles fort précieuses. L’auteur a, au cours des fouilles, pénétré partout jusqu’au niveau du sol vierge et a exploré en entier le territoire du cimetiére en partié déjá bouleversé. Som- mairement il fit les constatations suivantes: 1. L’église á deux tours, dönt la fagade mesurait 17 m, est un édifiee de l’époque románé, á laquelle 2. 'fent s’ajouter du cóté sud un hátimé? £ plus recent,, sans doute k wisse. 3. A l’intérieur de la a". remblayee, se trouvaien* „ , sements, environ 1,20 • . ->., + __” , . »art d es tombes de ^ * 130 tombeB’ Pour la P,uf 4. Les tom',os de térré médióvules et les quelques niclies -cpulerales aux murs de pierre ou de briquo, const,ituaient des sépultures á railgóes; les sepultures plus récentes ont bouleversé, et parfois détruit, une partié des tombes plus anciennes. 5. Les tombes étaient les sépultures de laics et non d’ecclésistiques, ainsi s’élimine la supposition antéri- eure selon laquelle ce groupe de mines aurait été la maison conventuelle des Johannites ou un xeno- dochium. 6. Les axes de l’intérieur de l’égbse et des tombes situées au dehors de celle-ci — dans la direction ouest-est — correspondent á Faxe de l’église románé. l^hglisn nbn les boulever­sa Pór A., Az Esztergom - várbeli Szent István első vér­tanúról nevezett prépostság története. (Bp. 1909) 22 — 25. * A munkámhoz csatolt rajzokat Fettich Nándor, László Gyula, Pásztélyi Andrea, Szepessy Géza készítette. 161

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