Zolnay László: Pénzverők és ötvösök a románkori Esztergomban (1965)
Les tombes se conferment á l’église. C’est ä dire; l’église serait plus ancienne ou du mérne ágé que la eouche de tombes du XI6 siede située dans l’église ou & cőté de celle-ci. 7. La eouche de tombes inférieure date de la premiere moitié du XI® siécle. Recoupant les observations et les documents, l’auteur constate que la ruine de l’église sous la gare aetuelle d’Esztergom était la plus grande église á deux tours et á trois nefs, consacrée & Saints Oosme et Damien, du village de Kovácsi, la «villa monetariorum». Le fait que ce sont les tombes des orfévres et des monnayeurs et de leurs membres de famille, confére, selon l’auteur, une importance particuliére aux trouvallies d’orfévrerie assez abondantes des tombes. II suppose qu ’une partié des objets du mobilier funéraire serait sortie des mains des monnayeurs et orfévres d’autrefois. L’étude traite des bagues livrées par des tombes, pouvant étre datées par les deniers d’Étienne Ier, de Pierre et d’André Ier, de la premiere moitié du XIe siécle, et en détails, de deux bagues trouvées chacune dans une tömbe datée par un denier de l’époque de Saint Étienne. L’une des bagues se rapproche des bagues mérovingiennes ' L ■ connues par la Lombardié et la France. Ebes rqpnlsei tént dans une fa$ou stylisét un luld&quin q’autel. L’autre présente un amalganu' d’éléments styliatiques avars et normans. Ainsi — 1 "en q ue les deux bagues ne permettent guére d’en tirer des conclusions importantes — l’auteur voit dans ces bagues égali ment uii - ^uissante transformation éconoimqut et culturelle, et en mérne lemps du ehangement a> ant eu lieu dans le trésor des formes des árts dócoratifs, qui caractérisait Esztergom au X1‘ siécle, le premier siécle de la rovauté chrétienne hongroise. Les fouilles effectuées par l'auteur á Esztergom — Kovácsi se sont vues amplifióes par une trouvaille sur- prenante, unique parmi les monuments de Hongrie, lorsque en été 1955, il avait mis á découverte dans l’óglise, sous la couche inférieure des tombes du XIe siécle, les restes d’un four ayant un métre de diamétre, détruit par la construction au XIe siécle de l’église et par la premiére couche des tombes. Le sol et le creuset du four cuit en argile ótaient entourés de plusieurs kg de masse fondue. L’examen de ceux-ci témoignait du travail & cet endroit d’un métái non ferreux, d’un alliage de plomb et de zinc, dönt la température de fusion se situe entre 200 et 280° (sur la surface de la fente on peut dé- montrer des copeaux de cuivre). Selon l’auteur, ce four antérieur au XI® siécle — done plus ancien que la construction de l’église et les premiéres sépultures de cet endroit — prouve qu’á Esztergom et á Kovácsi l’orfévrerie locale a précédé les trois siécles du monnavage de óette vilié commence au XIe siécle. N’importe que ce soient des orfévres a.ais, francs, slaves ou hongrois qui avaient utilisé ce four, il est certain que le métier d’orfévrerie a survócu les change- menté orageux du régime des Avars, des Francs, des Slaves et d< rois, du IX® au XI® siede. L’etud destinée & servir de mémoire reléve l’im- ortanee des recherehes qui devraient étre poursuivies cet endroit, vu que les restes du four deux fois dégagé (en 1955 et en 1956) furent de nouveau enfouis dans la terre. L’auteur estime nécessaire de continuer á étudier d’une maniére plus approfondie les rapports avec Esztergom de l’orfévrerie hongroise de l’époque románé. L. Zolnay