Ciszterci rendi katolikus gimnázium, Eger, 1859
17 tökéletes, hogy az eredeti jelentéktelen részei is tisztán s világosan kivehetők. Nagy szerepet kezd játszani még az úgynevezett micro-photographia azaz nagy tárgyakat kicsinyben üvegre levenni és napnagyitó segélyével fehér falzatra kivetni, ezen célra szem gyönyörködtetésből alkalmasak az arcképek vagy egyes iratok, például a tizparanesolatot láttam oly kicsinyben mint egy közép nagyságú homokszem; tudományos szempontból rovarok, növények egyes részei igen jól veszik ki magukat. A phototypiánál megemlítendő még Lemercier, Lelebours, Barresvíl és Davanne francia természetészek eljárása; röviden a dolog ennyiben áll: a tagadó üvegkép köre tétetik, mely kénégenynyel vegyített zsidószurokkal (Asphalt) be van vonva egyenletesen, a fény hatásának kítétetvén, valóban igen meglepően hat vegyileg a fény az emlitett vegyületre, a szurok feloldhatóságát elveszti a kénégenyben, ez elpárolog, s azért a tagadó kép a kőről levetetvén a feloldhatian szurok a kövön marad. Az igy elkészített kő, mintközönséges kőnyomat, használtatik, azaz feleresztett legsawal, az arab-mézga vizbeni oldatával leöntetvén henger segélyével a kőnyomat festéke a kőre ke- netik, s a festék a szurokhoz tapad, de nem a mézgázott köhez. Legnagyobb nehézséggel jár az asphaltnak kénégenynyel való készítése, mert az a kereskedésekben többnyire tisztátlan. Kit e tárgy érdekel olvasásra igen méltó cikket talál: „Bulletin pour V encouragement de V Industrie nationale“ cimü folyóirat 1854 februariusi füzetében. *) * II *) Midőn a fényképészet terén ezen haladást, s a fáradhatlan művészek neveit elsoroltam, lehetetlen clmellöznöm a francia Gray Jánost, (szül. 1820. 20. Sept. Villiers le-Bel), kinek nevét, fölfedezéseit, s iratait Maufra» ismerteié meg, Dumas Sándor „Le Monte- Christo cimü hetilapjában, 38. sz. 5. Jan. 1860. Az eredeti szöveg igy hangzik : „L’ art photographique, qui est sans contredit une de pins merveilleuses découuvertes de ce siécle, si fécond d’ ailleurs on inventions, ne pouvait manquer de s’ attirer tout ce qui pense et étudie, et de conduire ce commencement d’ ebullition morale dönt je parlais tout ä 1’ heure. Niepce de Chälons et Daguerre en avaient posé les premiers jalons, celui-ci, en engendrant 1’ héliographie, celui-lä en appor- tant des procédes plus prompts dans la reproduction de 1’ image. La difficulté dans 1’ acceleration de la venue du modele était 1’ écueil qu’ il faltait vaincre dans les procédés mis ;i découvcrt par les deux expérimentateurs, et bien que ce ne sóit point ici la place d’ un historique de la photographie, il semble presque indispensable d’ entrer dans quelques détails pour 1’ intelligence de cette étude, et surtout pour mieux apprécier la part éclatante qui en revient á célúi qui nous occupe. M. Niepce avait eu 1’ ingénieuse idáe d’ appliqner, á 1’ aide d’ un tampon sóit sur une glace, sóit sur une plaque métalli- que, une couclie de bituine de Judée qu’il avait préalablement fait dissoudre dans 1’ liuile de lavande, et, aprés 1’ avoir soumise á une chaleur tempérée, pour unir cette couclie, il pouvait présenter sa glace ou sa plaque ainsi préparée ä 1’ action du foyer de la chambre noire, mais il fallait un temps considerable d’ exposition pour que 1’ empreinte se produisit. Talbot, de son cőté, avait également trouvé divers procédés pour obtenir 1’ image sur papier, et cherchait activement, dans le nombrbux travaux, des moyens plus efficaees et surtout plus prompts que ceux déjá connus.- On peut dire néanmoins que le tátonnement était général, lorsque Le Gray apparut á Paris, porteur de son bagage scienti- fique, en 1847. ..> II revenait de Komé, marié et pére d’ une petite fiile. Sa premiere découverte date presque de cette époque. Les papiers indiqués par Talbot étaient diffjcilement employés, en raison de leur preparation et de leur qualité. Ce dernier les soumettait au tampon, operation dönt les inégalités soulevaient le plus souvent un insuccés radical, mais qui ne se trahissait qu’ en développant 1’ image obtenue. Le Gray obvia á cet inconvénient, en faisant subir au papiét mi bain entier dans la gélatine et en le passant á la colle de poisson. Une fois cet encollage ainsi préparé, il s’ en servait et obtenait de négatifs infiniment supérieurs, et substituait en mérne temps 1’ hyposulfite de soude au bromure de potassium, .employe par Talbot comme agent fixateur négatíf. Cette premiere invention, quoique d’ abord peu remarquée, mais indiquée dés le lendemain de son succés, suffit néanmoins pour attirer 1’ attention sur lui, et le fit entrer tout d’ abord et de picin pied dans le eoneours européen des chercheurs, tout en le posant en maitre. ■ ■ L’ art photographique obtenait chaque jour d’ autant plus de Sympathie qu' il se perfectionnait d’ une távoli inattendue, et Le , Gray, cédant á des nombreuses sollicitations, ouvrit son laboratoire au public et admit des élé se dans ses ateliers. Cette haute écolc, qui fut une des mieux fréquentées de, Paris, rayonna d’ un éclat dönt on a encore le souvenir. Les plus aristocratiques maines de la capitale et de 1’ étranger vinrent, sans vergogne, s’ y barbouiller d’ azotate d’ argent. Les anciens faisaient subir aux nouvemix ce qu’ on appelle des charges dans toutes les écolcs de ce genre ; tantőt c’ était un commemjant qui essayait de reproduire un meuble ou un tableau, et qui renouvelait ses tentatives dix fois de suite sans rien obtenir; il finissait, comme le singe de la fable, par s’ apercevoir qu’ il avait oublié d’ éclairer sa lanterne, c’ est-á-dire qu’ il avait omis d’ ajou- ter 1’ objectif k sa chambre noire ; tantöt c’ était un autre auquel on faisait laver les mains dans une solution de nitrate d’ argent, ce qui leur donnáit un ton noir peu séduisaut qui ne se révélait que le lendemain aux y eux étonnés de la victime. Ces plaisanteries, inoffensives pour la plupart, se pratiquaient souvent sous 1’ oiel du maitre, qui était tellement absorbé par ses expériences qu’ il y rostáit presque toujours étranger. A ce public étudiant se joignit le public des portraits, et Le Gray fit ceux des plus eélébres personnagei au temps. v U 3