Az Eszterházy Károly Tanárképző Főiskola Tudományos Közleményei. 2003. Sectio Romanica. (Acta Academiae Paedagogicae Agriensis : Nova series ; Tom. 30)
FÖLDES GYÖRGYI: La profération et le symbolisme du son chez Mallarmé et Kosztolányi
.38 Földes Györgyi Dans Interpretation de Kosztolányi le mot ARANY a deux connotations. 3 5 L'un provient de la sonorité du mot : ANYA (la mere), qui est d'ailleurs selon lui le mot le plus ancien, le plus archai'que de la langue, en effet le modele des autres mots. L'autre est culturel (Kosztolányi prend pour modele le poéte au nom homophone, János ARANY) 3 0 : le don et le verbe poétiques. La premiére connotation (la mere) se présente p. ex. dans son poéme Mostan színes tintákról álmodom, 'Je réve des encres en couleurs' (il faut éerire á la mere avec de l'encre d'or), ou dans certains chapitres d'Aranysárkány ('Le cerf-volant d'or'). Nous rencontrons la deuxiéme connotation (le don poétique) également dans cette oeuvre ou dans un autre román (Néró, a véres költő), en relation de l'art du talentueux Britannicus (cf. « le bruit d'or » de la corde de son instrument, ou sa « couronne d'or », méritée par le plus grand poéte), ou dans la poésie intitulée A költő a huszadik században — Poéte au XX e siécle (celui-ci dóit éerire des mots « d'or massif »). Kosztolányi, lui aussi, parle d'ailleurs — ä propos du nom de János Arany — de l'importance de l'alchimie du verbe, il compare les poétes aux alchimistes, mais il donne la supériorité ä l'or naturel, aux mots "naturellement réussis" : En conscience de tout cela, il est peut-étre clair, que Kosztolányi, en donnant son opinion navrante d'un livre au style sophistiqué et célébrant l'exigence de la simplicité, puisse déclarer que le « frangais rusé » des poémes de Mallarmé est compréhensible, facilement concevable. 3 7. 35 , Cf. SZILAGYI, Zsófia, Aranysárkány = arany + sár ? — Tanulmányok Kosztolányi Dezsőről, szerk. Kulcsár Szabó, Ernő, Szegedy-Maszák, Mihály, Budapest, Anonymus, 1998, 92—105. KOSZTOLÁNYI, Dezső, Arany János — K. D., Látjátok, feleim, Budapest, Szépirodalmi Kiadó, 1976, 137—165. KOSZTOLÁNYI, Dezső, Mi a véleménye ?, Pesti Hírlap, 30 novembre 1932. 51