Prékopa Ágnes (szerk.): Ars Decorativa 29. (Budapest, 2013)
Hilda HORVÁTH: Le pavillon Bigot-Lavirotte. L’histoire de l’acquisition d’un objet d’art
verseile de Paris en 1900, il acheta surtout des œuvres d’art françaises, puis, par la suite, un grand nombre d’objets japonais, se rendant compte avant tout autre de l’importance grandissante que prendrait l’art asiatique. Parmi plus d’une centaine d’objets d’art ainsi acquis, se trouvent plusieurs créations d’artistes français qui travaillaient pour le compte du propriétaire de la galerie parisienne L’Art Nouveau, Siegfried (« Samuel ») Bring - dont celles d’Edouard Co- lonna, de Georges de Feure ou d’Eugène Gaillard. On y retrouve la table de Colonna à la structure claire, la chaise aux lignes très élégantes de Feure, la chaise capitonnée de cuir de Gaillard. Et bien d’autres encore, à savoir, des pièces de mobilier (Théodore Lambert, les frères Perol, Charles Plumet- Tony Selmersheim), des bijoux Lalique, divers objets modernes en étain (Jules-Paul Brateau, Jules Desbois, Léon Kann, Maurice Maignan), des luminaires (Ferdinand Barbedienne, Raoul Larché, Frédéric- Eugène Piat, Emile Robert), des couverts (Christofle, Cardeilhac), des statuettes en bronze (Emmanuel Frémiet), des reliures d’art en cuir repoussé (Saint-André de Li- gnereux). L’ensemble des céramiques architecturales d’Alexandre Bigot vient encore compléter la liste. Parmi tous les artistes cités, nombre d’entre eux reçurent d’ailleurs un prix à l’exposition Universelle. Bigot lui-même se vit octroyer le Grand Prix et, qui plus est, fut décoré de la Légion d’honneur pour son installation présentée à l’exposition, (fig. 2) Le nom d’Alexandre Bigot gagna sa notoriété - jusqu’en Hongrie également où ses œuvres furent exposées à l’exposition 2. Le pavillon Bigot-Lavirotte. Exposition universelle de Paris, 1900 72