Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 3. (Budapest, 1975)
VADÁSZI, Erzsébet: Berceaux de quatre siecles
2. BERCEAU, FRANÇAIS, XVI e SIÈCLE. COLLECTION FIGDOR 3. BERCEAU, FRANÇAIS, XVI e SIÈCLE. COLLECTION PARTICULIÈRE, PARIS francs à Jehan de Liège, menuisier, plus exactement charpentier, parisien pour deux bers en précisant que l'un devait être luxueux, l'autre destiné à l'usage quotidien où l'on couche normalement l'enfant. 10 La première, c'est Marguerite de Flandre qui achète à la fois deux berceaux pour son enfant, un simple et un somptueux. Dès cette époque on voit donc la coutume de donner aux enfants des personnes de haut rang deux couchettes, une de parade utilisée à de grandes occasions, à certaines cérémonies et présentations, l'autre, plus simple, pour le repos quotidien. Sur le «berceau de parement» fait par Jehan de Liège nous savons en outre qu'il était peint par Christofle Besain moyennant 50 livres, doré et argenté par le maître bruxellois Jehan de Néauville pour 7 francs, et les ferrures furent exécutées pour 30 francs par Colin Vaubrisset. Le reste de la décoration est le travail du tapissier Jacques Dourdin et du brodeur Claux du Tret. 11 Les sources matérielles et écrites nous permettent peut-être d'affirmer que le berceau suspendu est connu dès le XIV e siècle. La caisse ouverte posée sur un support ou sur une table, le berceau suspendu proprement dit, dans lequel on pose l'enfant, est reproduit aussi dans l'art de cette époque. Un groupe de statues, représentant la Sainte