Vízügyi Közlemények, 1978 (60. évfolyam)
3. füzet - Rónai András: Vízjárás a magyar Alföld mélységi víztartóiban
398 Rónai András 100 — 200 m depth below the terrain appreciably wider fluctuations have been recorded than in the deeper layers. On the other hand, proceeding downward in the lowland areas of the Plains, the amplitude of fluctuations was found to increase with depth, attaining the widest value in the deepest aquifers. In the topographically elevated areas negative pressure gradients decrease downward the width of amplitudes to the reversing point of the gradient (negative gradient) and conversely in the lowlands positive gradients have the opposite effect. The uniformity which characterizes by regions and at different depths alike the fluctuation of the piezometric level demonstrates the fact that the aquifers under the Plains, at least down to 1000 m depth, are elements of the same system, and that the fluctuations close to the surface, or at greater depth, to the north, south, west, or east, in elevated areas with sandy soils, or in the clayey lowlands are controlled by the same factors. These factors cannot be explained by local effects, but extend necessarily to large areas, to the entire basin. It follows therefrom that the fluctuations within a particular aquifer must not be studied and interpreted in isolation, without regard to the entire system. * * * Régime «l'eau dans les réservoirs de profondeur de la Grande Plaine Hongroise Rónai, A., docteur des sciences géologiques L'observation systématique de la profondeur des eaux souterraines et du régime des eaux souterraines a pris son commencement déjà dans les années 1920. Aujourd'hui cette tâche est assurée par un réseau national de puits-d'environ 2000 puits, un réseau bien organisé. En vue de mesurer la variation du niveau d'eau, le mouvement d'eau ayant lieu dans les nappes aquifères plus profondes, l'Institut National Hongrois de Géologie a construit des puits à partir de 1964, passant transversalement la Grande Plaine dans une direction de Nord-Sud, resp. Ouest-Est. En 1977 l'observation a eu lieu dans 63 puits, tandis qu'en 8 puits un enregistrement continu par enregistreur est effectué. Dans plusieurs stations d'observation 3 à 4 puits ont été creusés côte à côte pour l'observation de nappes aquifères de différentes profondeurs ( Fig. 1 ). Le régime hydraulique des puits les plus importants est présenté par les figures 2 à 12. Le puits à Erdőtelek ( Fig. 2) illustre les conditions périphériques de la Plaine aux pieds de la montagne Mátra, les puits à Hevesvezekémj ( Fig. 3) les conditions de la dépression profonde du Nord de la Plaine, tandis que les puits à Óballa ( Fig. 4), à Kengyel ( Fig. 5) et à Csongrád ( Fig. 6) présentent les variations du niveau d'eau mesurées dans de différentes profondeurs de la partie méridionale, centrale et septentrionale de la vallée de la Tisza. Les puits de Kerekegyháza (Fig. 8), Kecskemét (Fig. 9) et Nyárlőrinc (Fig. 10) illustrent le mouvement du niveau d'eau observé en 1977 dans les réservoirs en profondeur de la plaine bosselée d'entre le Danube et la Tisza, tandis que les puits de Szarvas ( Fig. 11 ) le mouvement des eaux souterraines de la dépression de Körös. La figure 12 illustre les courbes hydrométriques pluriannuelles des puits le plus longtemps observés. Pour conclure nous pouvons constater que dans les nappes aquifères en profondeur de la Grande Plaine Hongroise, jusqu'à une profondeur de 1000 à 1100 m un mouvement régulier du niveau d'eau a lieu. En hiver le niveau d'eau est haut, au printemps il commence à baisser et atteint le point le plus bas à la fin de l'automne. Cette variation saisonnière du niveau d'eau se produit à peu près simultanément dans tous les puits, indépendamment du lieu du puits et de la profondeur d'oii il reçoit l'eau (entre les limites données de profondeur). En dehors des variations saisonnières des cycles pluriannuels de montée et descente peuvent être observés dans les niveaux d'eau de repos. Ces phénomènes montrent également une homogénéité dans tous les puits.