Vízügyi Közlemények, 1977 (59. évfolyam)

2. füzet - Gábri Mihály: Szudán vízgazdálkodása

Szudán vízgazdálkodása 247 assumes a large part of the burden of construction, operation and marketing. The medium- and long-term development plans of the Sudanese national economy contain —with allowance also to foreign financial subsidies—important water management and construction projects (communal water supply, navigation locks, hydroelectric stations, irrigation schemes, reclamation-drainage). The Hungarian expert group has participated under a FAO— TESCO contract in the work on the ,'52 thousand km

2 Jebel Marra Project

, including the exploration of the agricultural potential of the area, the objective criteria of irrigation, the planning of model irrigation farms, small reservoirs, 250 km length of roads. Some of these structures were realized during their stay. The experts have also made acquaintance with the high training level of the Sudanese professionals working there. * * * Économie hydraulique du Soudan Mihály Gábri La République Démocratique du Soudan est un des pays les plus grands de l'Afrique, où la solution des problèmes hydrauliques a une importance capitale. L'auteur de cet article a passé un temps assez long comme expert au Soudan. La grandeur des précipitations du nord au sud varie entre 0 à 1 400 mm/an. (Fig. 2.). En conséquence son territoire se compose de déserts, de demi-déserts, de savanes et de forêts tropiques. Sur une superficie de 12 000 km

2 du territoire total agricultural de 53 000 km

2, utilisant une culture «rainfed», une culture modern de «mechanized farming» se pratique. La base du développement de l'agriculture est l'eau du Nil dont le volume passe à travers le pays en deux branches, le fleuve Blanc (20%) et le fleuve Bleu. Le débit moyen de 84 milliards de mètres cubes par an écoulant sans stockage est réparti entre l'Égypte et te Soudan suivant des contrats internationaux. L'ordre chronologique de la construction du système de réservoirs se développe graduellement: en 1904, le barrage-réservoir d'

Assouan, en 1929, le barrage de Sennar, en 1937, 1952 et 1956, le barrage de Jebel Aulie, en 1959, le haut barrage d'Assouan, en 1966 le barrage de Khasm el Girba et le barrage de Roseires. La répartition la plus avantageuse de l'eau emmagaisnée de ces derniers ainsi que celle, obtenue par le système de canaux Jongle, en construction, ont été réglées. Dans la conception des grands-barrages les grands volumes de sédiments ont été pris en considération considérablement. Dans le pays un «Service Unifié de l'Eau» n'existe pas, mais certaines branches très importantes (irrigation, alimentation en eau, canalisation, mise en valeur des forces hydrauliques, régularisation des rivières, navigation, pèche, etc.) disposent des organismes responsables d'État de direction bien organisés. Les travaux de l'utilisation de l'eau ont devancé l'assainissement des eaux. Actuellement sur'un territoire de 1,8 milliard d'hectare une irrigation bien organisée a lieu, territoire faisant parti d'un territoire pouvant être irrigué potentiellement, d'une superficie de 4 millions d'hectare. Le système Gezira-Managil, unité la plus grande du monde, a des dimensions immenses, puis Khasm el Girba, Es Suki, utilisant une station de pompage moderne, Haliad I et II, réalisés sur une station de pompage moderne de 100 m

3/s, ainsi que le système de N. V. Sennar, Assataya, M élut, Mangala

, Clelhak, Kenaf, etc. produisant des plantes industrielles (canne ii sucre, kenaf). Le centre de la conception de l'irrigation est Wad-Medani. En dressant une structure des plantes, ils se concentrent strictement sur ta production des plantes les plus importantes économiquement au point de vue de l'économie nationale (coton à longue fibre, arachide, froment, canne à sucre) mais pour l'irrigation des légumes et des fruits, des possibilités sont assurées même en dehors des systèmes. Les systèmes d'irrigation sont conçus sur la base de principes complètement simplifiés, mais lucides se prêtant bien aux conditions: norme d'eau identique, 6'