Vízügyi Közlemények, 1965 (47. évfolyam)
4. füzet - Rövidebb közlemények és beszámolók
'(20) d ) Aux bassins versants où les utilisations de l'eau dans l'agriculture sont quantitativement décisives, c'est l'économie de l'irrigation ainsi que la mesure de son utilité économique qui déterminent le rapport de la répartition. Comme indice de l'utilité économique nous pouvons accepter dans ce cas la superficie des terrains pouvant être irrigués, respectivement le chiffre exprimant leur rapport. ÉTUDE DES PUITS FORÉS À GRANDE PROFONDEUR ET UTILISATION DE LEURS EXPÉRIENCES DANS L'ÉCONOMIE HYDRAULIQUE Par le docteur L. Alföldi, géologue (Voir texte hongrois p. 42) L'idée de l'économie hydraulique embrasse de nos jours l'économie de l'exploitation des eaux artésiennes aussi. La construction des puits esl une activité inséparable des recherches, les études nécessaires doivent donc être exécutées avec la plus grande précision possible. Le résultat d'examens effectués dans des puits isolés dépend de la technique de leur construction aussi, car dans les couches aquifères friables l'on ne peut pas examiner celles-ci si le trou de sonde n'est pas muni de filtres. Pour prévenir cette difficulté l'on doit interdire de traverser la couche aquifère à filtrer en employant une vase au bentonité lors de l'injection, car elle pourrait provoquer un fort colmatage. Les caractéristiques de couches aquifères à pressions diverses ne peuvent être déterminées avec l'exactitude voulue que séparément. Il est recommandé d'exprimer au cours des examens l'important niveau d'eau au repos en colonne de mercure de 760 mm, car les variations de la pression atmosphérique peuvent causer une différence de niveau allant jusqu'à 0,5 m. En exécutant le pompage de nettoyage sans la compétence voulue on risque de causer des dommages, on doit donc observer rigoureusement la règle prescrivant d'augmenter graduellement le débit et procéder aux nivellements lorsque l'équilibre s'est établi (fig. 1 ). On doit s'abstenir de provoquer des variations fortes et brusques du débit, car de leur fait la couche aquifère peut subir des effets dynamiques dont la conséquence peut influencer la qualité et la durée du puits. Dans des examens précis on peut bien suivre l'évolution des processus et déduire les effets dynamiques ou autres phénomènes avec l'analyse différentielle des courbes de débits, de la dépression et des différences des pressions construites en fonction du temps (fig. 6 — 7). Au cours de l'examen on peut déterminer le débit le plus avantageux du puits en calculant les valeurs relatives (F r ) de la dépression spécifique. Ce n'est qu'en des cas spéciaux qu'il peut être question d'une relation linéaire entre le débit et la dépression. Les valeurs F r représentées en fonction du temps se placent non pas sur une droite mais sur une courbe et le point où le domaine culminant fournit le débit le plus avantageux. Relier entre elles dans un puils des couches aquifères de pressions différentes n'est généralement guère avantageux et surtout nuisible s'il reste derrière le tubage filtrant une couche aquifère non fermée. On ne peut prendre en considération les caractéristique de production d'un puits ou d'un groupe de puits avec leur valeur entière qu'après une analyse approfondie, et notons que leur altération n'est pas nécessairement la conséquence de l'épuisement des ressources d'eau, mais peut être celle d'erreurs de construction et de changements qui en résultent. S'il s'agit de l'implantation d'installations concentrées de captage d'eaux artésiennes, représentant l'investissement de fonds considérables, il faut exécuter les examens non seulement dans des puits isolés mais au moins dans un groupe de puits aussi. En procédant à l'implantation d'un service de distribution d'eau, il est à souhaiter que les couches aquifères à pressions différentes soient mises à l'épreuve avec des puits séparés.
