Vízügyi Közlemények, 1962 (44. évfolyam)

4. füzet - IX. Könyvismertetés

(77)* par Paul Vásárhelyi, premier pionnier rte l'économie hydraulique hongroise, ingénieur eminent au large horizon (1795 —184(5), le lancement de l'observation systématique des niveaux d'eau, l'élaboration des premiers projets de régularisation témoignent tous des succès du travail accompli en un siècle et demi. Il apprécie l'oeuvre des pionniers hongrois J. Kvassay, J. Péch et d'autres, rapelle les principales publica­tions, notre périodique la Revue d'Hydraulique (Vízügyi Közlemények), les Annuaires Hydrographiques, l'ouvrage «la Tisza dans le temps et de nos jours», etc., les premiers essais sur modèles réduits exécutés en 1908, le premier laboratoire d'essais sur modèles créé en 1911 (au sein de l'Université technique de Budapest), puis У Institut de Recherches des Ressources Hydrauliques créé en 1952 dans l'essor s'étant engagé après la seconde guerre mondiale à la suite de la transformation sociale. Cet Institut avait pour première tâche le développement des travaux hydro­graphiques et en développant les travaux hydrométriques il fallait étendre les recherches à tous les facteurs du régime des cours d'eau. Après dépouillement des résultats de mesure l'inventaire détaillé des eaux de surface fut dressé. En ce qui concerne l'évaluation des ressources en eaux souterraines un progrès notable a été réalisé, cependant l'établissement du bilan des ressources totales en eaux souterraines sur la base de l'inventaire des ressources en eaux phréatiques et karstiques constitue encore une autre tâche urgente et importante tant sur le plan géologique que hydro­logique. L'institut a construit le laboratoire d'Hydraulique (1955) jeté les fondements des recherches relatives à la qualité de l'eau et au traitement des eaux résiduaires, a enregistré de grands succès dans les domaines des prévisions hydrologiques, des recherches appliquées, surtout dans ceux des recherches concernant la protection contre les inondations, puis contre les eaux stagnantes, enfin pour le développement des irrigations, par ailleurs avec le contrôle de grands ouvrages d'art hydrotech­niques. En ce qui concerne l'avenir, il faut découvrir de nouvelles possibilités en vue de faire face aux besoins en eau qui accroissent de jour en jour en perfectionnant les connaissances acquises d'une part, et en distribuant d'autre part les ressources en eau d'une manière rationnelle. De toute façon l'utilisation économique et la recir­culation de l'eau doit se réaliser. Une autre tâche importante des recherches d'économie hydraulique, c'est le développement de la technologie du traitement des eaux résiduaires, la solution de la mise en valeur des eaux stagnantes, l'étude des possibilités de Гemmagasinement des eaux souterraines, l'éclaircissement des problèmes hydrologiques et pédohydro­logiques relatifs au développement de l'irrigation, le développement des recherches hydrotechniques, celui des recherches économiques concernant l'économie hydraulique et, — tâche non moins importante —, le développement de la documentation et de la littérature se rattachant à l'eau. Cependant, des recherches d'économie hydraulique s'effectuent non seulement dans l'Institut en question. Un programme national de recherches à longue échéance, dans le cadre duquel de nombreux autres instituts travaillent. Toutefois la décent­ralisation des recherches s'impose dans le service des eaux, les recherches devant être réparties entre les organismes décentralisés de construction et d'administration relevant de la Direction Générale des Eaux en Hongrie. Il faut se servir progressivement de toutes les possibilités que procure la coopé­ration internationale, en rendant cette coopération méthodique dans les recherches. Certains problèmes de recherches doivent être résolus, profitant de la coopération internationale pour laquelle le Conseil d'Entraide Economique donne la possibilité dans le cadre des pays socialistes, tandis que sur le plan mondial, ce sont les diffé­rentes organisations internationales qui la fournissent. (Traduit par M. R. de Châtel, ingénieur civil)

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