Vízügyi Közlemények, 1961 (43. évfolyam)

4. füzet - IX. Képek a Föld különböző részeinek vízépítési munkáiról

(23 > modèles de l'hydraulique des puils. Evidemment leurs principes peuvent s'appliquer également à d'autres filtrations à surface libre. Après avoir exposé l'humidité de la frange capillaire [équation (1)], la fig. 2 et la répartition de la perméabilité [équation (2)] l'auteur présente quelques essais fondamentaux (fig. 3). Leur but est de trouver une interprétation des phénomènes de filtration dans la frange capillaire se produisant à diverses conditions-limites (fig. И —

8). Dans la variante В l'on trouve à gauche du rideau de palplanches étanche au milieu du bassin également des rideaux de palplanches. A l'aide de ceux-ci il est devenu possible de déterminer la répartition des débits partiels arrivant dans les espaces entre les divers rideaux de palplanches (fig.5). Cette répartition constitue la preuve péremptoire de ce que dans la frange capillaire au-dessus du rideau de palplanches médian la quantité d'eau en filtration est variable. En outre l'auteur a examiné le cas, lorsque l'eau passe quelque obstacle et s'infiltre vers le bas à travers des cylindres de terrains de longueurs différentes (fig. !)). Les essais fondamentaux prouvent qu'en certains cas l'on ne peut pas négliger le fait que la frange capillaire laisse passer de l'eau (tableau I.). Dans la suite de son étude l'auteur s'occupe de façon approfondie de l'hydraulique de la frange capillaire autour du puits. À l'aide de la méthode de jaugeage introduite par lui [14, 15] il démontre que l'eau pénètre dans le puils en provenance directe de la frange capillaire aussi (fig. ft) (secteur EF de la surface filtrante du puits). Il expose que dans la partie inférieure de la frange capillaire, voisine de la surface filtrante du puits il se produit un champ de pressions positives d'où l'eau peut déjà arriver dans le puits. Ainsi le secteur de la courbe de dépression voisine de la surface filtrante se place en réalité un peu plus haut. La superficie à filtration libre contre la surface filtrante du puils se divise donc en deux parties: une en dessous, l'autre au-dessus de la courbe de dépression. Un autre cas intéressant est celui où, du fait de la présence d'une couche d'argile, la surface de filtration libre dans la frange capillaire si détache de celle en dessous de la courbe de dépression (fig. 15). L'auteur signale le fait, que la capacité d'absorption de gazes de la frange capillaire est beaucoup plus grande que celle de l'eau souterraine en déssous de la surface de dépression, ce qui peut influencer le cas échéant la précipitation du fer et de la chaux et la détérioration de la surface filtrante. Pour la hauteur de la surface filtrante libre contre le pourtour du puits l'auteur déduit l'équation (5) et donne pour le calcul du débit du puils augmenté du débit capillaire l'équation (17) (pour les symboles voir fig. 11). Fig. 15 présente les données du puits modèle divisé par des tôles inclinées évacuant l'eau, c'est à dire la répartition suivant la hauteur, du débit entrant sur le pourtour filtrant du puits. L'on peut voir que dans chaque cas le débit capillaire peut être démontré quantitativement aussi. L'auteur s'occupe en détail de l'effet produit sur le niveau d'eau des puils employés dans la pratique par la frange capillaire au-dessus de la nappe aquifère libre. Le fait que ce dernier s'établit, comme il peut être démontré dans beaucoup de cas, au-dessus du niveau de la nappe aquifère libre, s'explique par la capacité de la frange capillaire de laisser passer l'eau. Dans les cas, où l'épaisseur de la couche de terrain au-dessus de la nappe libre est moindre que la hauteur à laquelle la capillarité peut faire monter l'eau, le phénomène du mouvement capillaire peul être illustré à l'aide de colorants dispersés sur la surface du sol (fig. 20). Ce cas est intéressant, car dans beaucoup de cas (p. ex. infiltration dans le lit de canaux d'irrigation) la frange capillaire affleure à la surface — est quasi en court-circuit au point de vue de l'évaporation — et ainsi la parte duc à celle-ci est considérablement augmentée. Enfin l'auteur atlire l'attention sur l'effet d'échelle, qui se manifeste, comme généralement aux essais sur modèles, aux mouvements de filtration à surface libre aussi. Il se propose de publier dans un proche avenir les résultats de ses études se rapportant à d'autres aspects de la frange capillaire (p. ex. irrigation, bilan hydrologique). Résumé de l'auteur traduit par M. 11. de Châlel ingénieur civil