Vízügyi Közlemények, 1956 (38. évfolyam)

2. füzet - VII. Kisebb közlemények

(21) but de l'étude est de proposer une disposition du réseau des canaux permanents qui satisferait à cette condition. Un trait caractéristique essentiel de l'exploitation en grande culture c'est qu'elle tend jusqu'à la limite supérieure de son économie à la mécanisation des travaux de a culture du sol et des plantes ainsi que de ceux de l'engrangement des récoltes. Pour que l'utilisation des machines soit rationelle, il faut que les dimensions des planches soient grandes. A l'intérieur de celles-ci on ne peut guère construire des canaux permanents. 11 faut cependant assurer d'une manière quelconque que les raies ou les bandes aient des dimensions adéquates et qu'elles puissent être alimen­tées en eau indépendamment l'une de l'autre. Cette tâche, peut être accomplie avec des canaux, fossées provisoires établis seulement pour la saison d'irrigation. Si nous supprimons ceux-ci lorsque l'irrigation est terminée, les machines pour l'engrange­aient des récoltes et pour la culture du sol et des plantes peuvent travailler ratio­nellement sur la planche toute entière. La fig. 15 présente la solution proposée pour le tracé des canaux permanents et pour la disposition des canaux provisoires et des éléments d'irrigation. Dans les conditions existant en Hongrie celle-ci est motivée par les considérations suivantes : Le sol d'une partie importante des terrains susceptibles d'être irrigués est com­pact, peu perméable, leur pente est très faible. Afin de pouvoir répartir uniformément l'eau d'irrigation il est donc nécessaire que l'orientation des raies, des bandes coïncide avec celle de l'inclinaison du terrain. C'est ainsi que l'on peut assurer que cette répar­tition se fasse avec un minimum de travail. Il s'est avéré par ailleurs que chaque dose d'arrosage à débiter sur un sol donné varie en fonction des besoins en eau des diverses plantes. La distribution uniforme sur un terrain donné des diverses doses d'eau d'irrigation ne peut être assurée par contre qu'au moyen de raies, de bandes, dont la longueur varie de manière adéquate. La quantité d'eau d'irrigation souhaitée, resp. la longueur des raies et des bandes qui en dépendent varie donc en fonction de la plante cultivée sur la planche, qui change d'une année à l'autre. L'emplacement du canal provisoire alimentant ces éléments ne peut donc être fixé une fois pour toutes. En Hongrie il faut attacher un grand intérêt à l'irrigation des plantes fourragères. La méthode d'irrigation par bandes possède donc une importance considérable, ("est la longueur favorable des bandes qui permet de distribuer l'eau d'irrigation de façon précise et uniforme mais c'est la fourniture du débit favorable qui est l'autre condition de sa réalisation. 11 faut répartir par m crt. de la bande et en fonction de l'humidité du sol un débil de 3 — 6 1/sec. Si nous créons donc, afin de faciliter le tra­vail mécanique, des bandes larges de 6 — 10 m, il faul que les canaux provisoires aient un grand débit pour que la lame d'eau nécessaire à l'irrigation soit assurée. Pour que les canaux provisoires à peu près perpendiculaires aux raies ou ban­des, formant donc un petit angle avec les courbes de niveau, puissent conduire un grand débit, il faut assurer par compactage l'étanchéité de leurs diguettes. Nous avons obtenu un effet meilleur que celui produit par le rouleau compresseur en effec­tuant le compactage à l'aide des chenilles du tracteur tirant la charrue employée pour construire le canal provisoire (fig. 16- 18). C'est pour cela qu'on le construit en deux étapes. Dans un canal construit de cette manière il est possible de maintenir le niveau d'eau à 7 -10 cm au-dessus du terrain, ce qui permet aussi d'atteindre le débit désiré de 30 — 50 1/sec. L'obligation qu'entraine la disposition proposée de conduire les canaux provi­soires avec faibles pentes limite évidemment leur longueur. Pour que la largeur de la planche puisse par contre être augmentée, nous alimentons ces canaux provisoires de deux cotés. Ainsi la largeur de la planche peut atteindre au minimum les 260 m. Au point de vue de la mécanisation ceci est beaucoup plus avantageux que la largeur de 100 m en usage dans la pratique précédente. La solution décrite permet d'adopter pour les planches sans aucune difficulté la dimension de 20 ha, mais si la topographie du terrain est plus avantageuse, celle-ci peut être augmentée sensiblement. L'irrigation, la distribution uniforme de l'eau à l'intérieur d'une planche, l'em­ploi de canaux provisoires sont gênés par les dénivellations qui se présentent sur le chemin à parcourir par l'eau. Celies-ci doivent donc être éliminées par le nivellement du terrain. Une contre-pente dans la direction de l'inclinaison du terrain est fort rare. En faisant coïncider la direction des raies ou des bandes avec la pente du terrain

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