Vízügyi Közlemények, 1935 (17. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 3. számhoz

42 Par cette étude, le problème de la poussée des terres n'est pas encore résolu, car ce qui a été dit ne se rapporte qu'aux sols granuleux dépourvus de cohésion. La détermination de la poussée des terres en présence de sols compactes (argile) demande encore de nouvelles recherches et l'introduction d'hypothèses s'écartant de celles de Boussinesq ; d'ailleurs, on s'occupe actuellement d'études de ce genre. II. CONDITIONS D'ÉCOULEMENT DU KÖRÖS-TRIPLE. P. BENEDEK. (Pages 391—428.) Le régime du Körös-Triple est influencé non seulement par celui du Körös­Blanc, du Körös-Noir et du Körös-Rapide, mais encore, et fortement même, par la hauteur d'eau de la Tisza à Csongrád (fig. 1). Cela s'explique par le fait que la pente du Körös-Triple est si minime (en moyenne 0.03—0.05%/ et même moins sur certains tronçons) que les remous de la Tisza, son émissaire, se font sentir sur une distance de 120 kilomètres. Les eaux provenant des tronçons supérieurs des Körös s'écoulent, dans le cas de basses eaux de la Tisza, à une pente con­sidérable, bienque leur niveau soit relativement bas, par contre, dans le cas de hautes eaux de la Tisza, la pente du niveau d'écoulement du Körös est faible, cependant leur niveau d'eau est relativement élevé. (Sur la figure 5. on présente trois cas, à savoir, lorsque sur les secteurs supérieurs des Körös les hauteurs d'eau étaient sensiblement égales, mais, malgré cela, sur le secteur inférieur du Körös, en raison de l'influence de la Tisza, on relève un écart de 1.5 mètre entre les dif­férentes hauteurs d'eau. Par suite de cette circonstance, la forme habituelle de la courbe de débits — (les figures 10 et 11 indiquent respectivement les courbes de débits à Gyoma et à Szarvas ; les points pleins représentent les jaugeages effectués lors des montées, les points vides ceux auxquels on a procédé lors des baisses, et les astérisques ceux effectués lors de la culmination) — ne saurait pas même donner d'indications sur l'importance de la quantité d'eau écoulée en présence d'un niveau d'eau donné, car la courbe de débits indique la quantité correspondant à la pente moyenne et, pour ce qui est du Körös-Triple, il y a des cas où la même quantité peut s'écouler à une pente dix fois plus faible que la moyenne. Il était donc nécessaire d'établir une courbe de débits qui prend en considération l'état extraordinairement variable des con­ditions de pentes. Dans la méthode que nous avons adoptée, on a substitué la pente à la différence de niveau d'eau existant entre les hauteurs d'eau enrégistrées aux échelles limnimétriques aval et amont et voisines de l'échelle soumise à l'examen. Nous pouvions nous permettre d'opérer ainsi, étant donné que les deux échelles extrêmes sont à peu près à égale distance de l'échelle médiane et ainsi, quelque soit l'évolution du niveau d'eau dans l'intervalle, la tangente à la courbe de la ligne de niveau sur le tronçon médian, peut être considérée à peu près comme identique à la pente moyenne obtenue sur la base des hauteurs d'eau relevées aux deux échelles extrêmes (fig. 14). La courbe de débits de Szarvas ainsi conçue (fig. 15) est, à vrai dire, un faisceau de courbes dont l'abscisse est la hauteur d'eau locale et l'ordonnée, la différence

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