Vízügyi Közlemények, 1935 (17. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat az 1. számhoz

28 1° transmission des charges (pieux, havage, caissons) ; 2° travail sous Veau par l'emploi de moyens convenables (palplanches, dra­gages, béton immergé) ; 3° évacuation de l'eau de la fouille (batardeaux, épuisement à l'air libre, rabat­tement de la nappe aquifère). Par la méthode du rabattement de la nappe aquifère, on se propose d'abaisser le niveau de la nappe souterraine au-dessous de la cote la plus basse de la fouille. Dans ce but, on enfonce dans le terrain des tubes filtrants à plusieurs endroits de la fouille et au moyen de ces tubes réunis à une canalisation centrale, on évacue le volume d'eau nécessaire afin de permettre de maintenir l'eau au niveau (fig. 1). Etant donné que l'outillage doit se conformer aux principes du mouvement de la nappe phréatique et à la- structure granulométrique du sous-sol, on peut éviter un foisonnement du sol ou la formation de poches provenant d'un pompage forcé. La théorie de cette méthode de fondation est apparentée à celle des puits. On n'y relève qu'une différence dans les buts recherchés et dans le fait que, dans ce système de fondations, pour arriver à un abaissement uniforme de la nappe, on emploie plusieurs tubes filtrants de faible diamètre (fig. 2). B) La formule fondamentale du mouvement de la nappe phréatique est due à Darcy (1). Sur la base de la théorie de ce dernier, Dupuit détermine d'une part (fig. За) la quantité d'eau de la nappe phréatique pénétrant de coté dans un canal (2), d'autre part, Dupuit et Thiem (fig. 36), établissent la corrélation existant entre la quantité d'eau pénétrant dans un puits de forme circulaire, ainsi que la courbe de dépression (3, 4). M. Forchheimer généralise (fig. 3c) cette théorie pour l'appliquer au cas de plusieurs puits (5, 6). Si les puits se trouvent sur le pourtour d'un cercle (fig. 4a) ou bien d'un carré, (fig. 4b) les équations 5 et 6 se simplifient (7). Enfin, Sichardt détermine la quantité maxima d'eau que peut recevoir un puits filtrant dans un sol donné. Cette capacité dépend de la grandeur de la super­ficie filtrante noyée (2 тгх су 0) du puits et de la vitesse limite (fig. 5a) supportée par le sol. Il est très important d'adopter, respectivement de déterminer les valeurs carac­térisant le genre de sol donné et le mouvement de l'eau, valeurs figurant dans les for­mules précitées relatives au rabattement de la nappe d'eau. La détermination de cette valeur peut être effectuée par une évaluation comparative sur la base des données fournies par l'expérience ou par un pompage d'essai. Les constantes reve­nant le plus souvent sont: la capacité de perméabilité (k) et le rayon d'action (R) (fig. 5, 6. Weber), l'épaisseur de la couche perméable (H) et la capacité (f) du puits (fig. 8, Sichardt). Les autres conditions physiques exerçant une influence sur l'élaboration des projets d'installation du rabattement de la nappe aquifère et sur l'exécution des fondations sont : proximité d'un cours d'eau voisin (fig. 6, 9) ; diamètre des puits (fig. 7) ; espacement des puits les uns des autres ; longueur du puits filtrant ; épais­seur de la couche perméable (puits parfaits et imparfaits) ; quantité d'eau puisée (fig. 8) et résistance du puits. C) La condition essentielle de l'exécution réside dans une élaboration exacte des projets, au cours de laquelle on doit déterminer la quantité escomptée. Sur la base de celle-ci, on doit choisir un outillage susceptible de capter et d'emmener les eaux

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