Vízügyi Közlemények, 1935 (17. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 4. számhoz

34 III . PROBLEMES HYDRAULIQUES DE LA RUSSIE. A. VAJDA. (Pages 640—682.) Les grandes exigences posées à l'économie russe, en ce qui concerne le trans­port des matières pondéreuses, ne peuvent être satisfaites que par un réseau de voies d'eau susceptible d'un grand rendement. Au centre de ce problème des com­munications se trouve la jonction de la Volga aux autres bassins fluviaux européens et à ceux de l'Asie. La jonction à la Mer Baltique par le système dit Marie existe depuis plus de cent ans, cependant, cette voie d'eau exige certaines transforma­tions pour répondre aux besoins nouveaux, transformations qui seront opérées sous peu. Une autre tâche très importante, à savoir relier la Mer Caspienne et la Mer Noire, doit être effectuée par la construction du canal Volga-Don ou bien par celle du Canal Manytch. Etant donné que les cataractes du Dnièpr ont été vaincues par la réalisation du grand barrage bien connu, après la construction de la jonction de la Volga au Don, les huiles de la région caspienne, les bois des forêts du bassin de la Volga et de la Kama, les potasses de la région de la Kama, les charbons du bassin du Donets etc. pourraient atteindre les consommateurs par eau. La réalisation de la jonction, de plus en plus urgente, de Moscou aux régions inférieures et supérieures de la Volga est en cours et le canal de 120 km de lon­gueur — avec les stations de pompage ayant pour but d'augmenter le débit de la rivière Moscou — sera probablement mis en exploitation en 193C. Par cette construction, le problème de l'alimentation en eau potable de la capitale russe sera également résolue. Une autre question très importante au point de vue économique et politique est aussi solutionnée, à savoir, la jonction de la Mer Baltique aux ports de la Mer Blanche par la construction du canal Mer Blanche-Baltique. Le canal, de plus de 200 km de longueur, possède 19 écluses à sas, dans la majeure partie écluses à sas accolés, la chute totale à racheter est de 100 m en chiffre rond. Les bajoyers, en partie de 14 m de hauteur, sont faits en bois. D'autres grandes voies navigables sont projetées au nord. Un des plus importants projets est la jonction de la Haute-Kama à la région des Tobol et Ob (Tchousovaia). En outre, on envisage de relier la Kama à la Petchora et par cela à l'Océan Glacial Arctique. Enfin, on projette un embranchement du canal Marie dans la région de la Dvina conduisant jusqu'à Arkhangel. Une importance presque aussi grande que celle attribuée aux voies navigables revient, pour la Russie, aux irrigations. Mais, tandis que pour la construction des voies navigables les pays occidentaux servirent de modèle à la Russie, en ce qui concerne les irrigations, ce sont les habitants de l'Iran qui, par leurs expériences, — remontant à plus de mille ans — furent leurs maîtres. Avant la grande guerre, la superficie des terrains arrosés en Transcaucasie et dans l'Asie Centrale russe s'élevait à 3-5 millions d'hectares. Au cours des dernières années, le Gouvernement soviétique s'efforce d'établir de nouveaux réseaux d'irrigation dans ces deux pays afin d'accroître la production de coton. On envisage également plusieurs irrigations (Steppe de la faim, Serafchan, Tchou, Wakch dans l'Asie Centrale ; Mil, Shirvan dans la Caucase). Enfin, un

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