Vízügyi Közlemények, 1935 (17. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 4. számhoz

áö autre projet de vaste envergure a pour but d'assurer les récoltes de la région de la Volga-Moyenne et Inférieure (4-3 millions d'hectares). Pour arroser ces régions, on a besoin annuellement de 25 km

3 d'eau. Vu que par un prélèvement d'eau aussi important la Mer Caspienne viendrait peu à peu à se dessécher, l'un des projets prévoit, tout en prenant l'eau nécessaire dans de vastes réservoirs de la Volga, le dessèchement de plusieurs baies de la Mer Caspienne en vue de réduire l'évaporation. Un autre projet cherche à résoudre ce problème en alimentant la Volga par les eaux des canaux Volga-Océan Glacial. Ces masses d'eau amenées contribueraient en même temps à augmenter l

e tirant d'eau de la Volga. Avec la construction des barrages et des barrages-réservoirs rentrant dans le cadre de ces grands projets, on pourrait utiliser de fortes quantités d'énergie hydraulique. C'est ainsi qu'on a déjà établi les usines sur le Dnièpr et la Svir. Avec la construction des barrages envisagés sur la Volga, on disposera de plusieurs millions de CV. L'installation des usines hydroélectriques se développe également le long des cours d'eau dans les montagnes et dans les régions septentrionales, riches en houille blanche. En 1934, les usines hydroélectriques de la Russie ont déjà représenté une force de 1 million de kW. En ce qui concerne l'exécution de ces travaux, on relève dans les méthodes d'organisation, en raison de la structure particulière de la vie économique, de fortes divergences par rapport aux pays occidentaux. L'auteur met en lumière, au moyen de quelques exemples, l'organisation des travaux, les méthodes de rédaction des projets, les travaux scientifiques préparatoires, les laboratoires, la surveillance des travaux etc. ainsi que les différentes questions touchant à la direction technique, la formation d'ouvriers spécialistes et le rendement des ouvriers, le rôle joué par les experts étrangers et l'emploi, sur une échelle toujours plus grande, de l'outillage mécanique. Pour terminer, on cite comme exemple la méthode de construction en usage dans deux grands chantiers à savoir, le barrage du Dnièpr et le canal de la Mer Blanche ; à cette occasion, on traite en détail les travaux en béton exécutés en hiver. V. FACTEURS METEOROLOGIQUES DÉTERMINANT L'ÉTAT D'AGRÉGATION DES PRÉCIPITATIONS ATMOSPHÉRIQUES. L. AUJESZKY. (Pages 683—696.) La seule cause qui puisse pratiquement être prise en considération au sujet de la formation des nuages et des précipitations atmosphériques consiste en l'ascension d'une masse considérable d'air à plusieurs centaines ou à plusieurs milliers de mètres. Par suite du refroidissement adiabatique subi pendant la montée, il se produit une sursaturation de vapeur. Les vapeurs sursaturées se précipitent premièrement sur de minuscules corps solides en suspension (grains de condensation) et plus tard sur des gouttelettes ou sur des cristaux de glace déjà formés. La limite thermométrique entre la formation de gouttes et la condensation en forme de glace (sublimation) ne se trouve pas à 0 C°, mais à une température variable 3*