Vízügyi Közlemények, 1935 (17. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 4. számhoz

32 térieures» venant des régions voisines plus élevées et dues à des précipitations atmosphériques ou ayant d'autres origines. L'article s'occupe de la solution d'un problème de ce genre : aménagement des eaux extérieures de l'Association Syndicale d'Endiguement et de Dessèchement de Szeged. Dans le voisinage du champ d'inondation ele Szeged, champ d'une superficie de 23,000 hectares, il se trouve une région de 150,000 ha (fig. 1) dont le sol consiste en sable d'anciennes alluvions. De cette région, ayant une pente de 1 mètre/km en direction nord-ouest —sud-est, une quantité d'eau considérable s'écoule lors des saisons pluvieuses par des ruisselets dans le champ d'inondation. D'ordinaire, ces eaux restent dans les lacs du champ d'inondation et dans les anciens bras de la Tisza, par contre, dans les périodes extraordinairement humides, ces eaux s'enflent considérablement et menacent d'inondation les terrains cultivés des environs. Pour résoudre le problème, on a dressé plusieurs projets dont l'un, le plus naturel, est représenté sur la figure 2. Il s'agit là d'un projet prévoyant le creuse­ment d'un canal de ceinture sur le pourtour du champ d'inondation. Selon une autre solution, les eaux, dans leur totalité, seraient dirigées dans le faux-bras de la Tisza se trouvant en aval de Szeged, d'où, lors des basses eaux du fleuve, elles trouveraient un écoulement naturel, tandis qu'en temps de crues, elles seraient pompées et déversées dans la Tisza. Contre cette dernière solution, on pourrait faire de graves objections, tandisque la première n'était pas réalisable, car le débouché du canal de ceinture aurait dû se trouver en territoire yougoslave. (Les nouvelles frontières sur la partie inférieure de la figure 2. sont indiquées par une ligne traits-points). La figure 3. représente le projet général de la solution qui a été adoptée tout en faisant ressortir les périmètres des deux autres associations syndicales au nord de Szeged avec les régions adjacentes d'où proviennent les eaux extérieures. Les eaux de la région №T. — d'une superficie de 130,000 ha environ — peuvent être évacuées par le Canal Dongér, même en présence des plus hautes eaux de la Tisza dépassant 9-00 mètres. Par contre, les eaux de la région №11 ne peuvent s'écouler librement dans le fleuve par le canal d'Algyő que jusqu'à une hauteur d'eau de 6-20 m. Pendant la durée des hauteurs d'eau supérieures à 6-20 m, (6—8 semaines ou plus) il faut procéder à l'emmagasinement des eaux arrivées. Pour se dé­barrasser des eaux de la région № III, on se sert de l'écluse et de la station de pompage existant à Ludvár et ayant une capacité de 3 m 3/sec. Ce dernier projet, pour ainsi dire solution de contrainte, bien que ne repré­sentant pas une solution idéale pour l'évacuation des eaux, pas plus au point de vue économique qu'à celui de la défense contre les eaux en général, a fourni, grâce à la prescription nécessaire de l'emmagasinement des eaux, un problème écono­mique très intéressant. L'association en aménageant les eaux des régions extérieures № s II et III, n'a fait que le premier pas lorsqu'elle a construit, au cours des dernières années, le Canal d'Algyő de 18 km de longueur environ avec une dépense de presque 630,000 frs. suisses (la fig. 6. montre les profils en long et les profils en travers projetés et ceux de l'exécution). La construction du réseau de canaux sera exécutée sous peu. Lors de la rédaction des projets, on s'est basé, vu la présence de sol sab­lonneux, sur un écoulement de 0-1 litre/sec à l'hectare. Le canal se trace, à travers

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