Vízügyi Közlemények, 1933 (15. évfolyam)
2. füzet - XVII. Kisebb közlemények
75 Pour fermer les passes navigables, les barrages à hausses se composant de petits éléments donnent les meilleurs résultats. Le premier de ce système de barrages fut imaginé par Chanoine. Pour le relevage des hausses de ce système de barrage, on exerce des efforts de traction et de pression sur les hausses, tandis que pour leur abattage on devait utiliser un dispositif de fixation (barre à talons), organe primitif et dont la manoeuvre laissait beaucoup à désirer. Dans le nouveau type de barrage à hausses, dont l'exemple est fourni par le barrage de Vives-Eaux, le relevage des hausses s'opère uniquement par un effort de traction et l'abattage se trouve facilité et rendu plus sûr par l'emploi d'une glissière du système Pascaud modifié. XIII. PROFILS DU LIT DES COURS D'EAU ET TABLES S'Y RAPPORTANT. B. «le KENESSE Y. Les profils en travers de forme trapézoïdale utilisés dans la profession d'ingénieur hydrotechnique ne conservent que très rarement leur état original par suite des matières charriées parles cours d'eau et des éboulements des berges modifiant leur forme. Toutefois, en examinant les profils en travers, on trouve toujours des sections coniques ayant une forte ressemblance avec les profils qui se sont formés dans les cours d'eau. En indiquant les rapports existant entre les données caractéristiques des sections trapèzes symétriques et assymétriques pour les talus les plus fréquents dans la pratique (le talus désigné par «n » est indiqué par la tangente), l'auteur préconise que, dans le calcul des dimensions des profils, on devrait tenir compte, au préalable, du changement de la section en apportant une modification au coefficient de la formule de vitesse. Il vaut mieux encore ne pas calcider avec la section trapèze primitive, mais avec celle qui se produira probablement à l'avenir, à savoir avec l'aire du profil limitée par les coniques pouvant être inscrites dans le trapèze primitif. Etant donné que, parmi les coniques, le calcul avec le cercle et avec la parabole inscrits est le plus simple, l'article fournit les données se rapportant aux sections dont le plafond revêt ces formes. Puis, l'article s'occupe, au point de vue de l'écoulement des eaux, des sections trapèzes les plus favorables, ainsi que des cercles et des paraboles pouvant y être inscrits, tout en indiquant les formules servant de base à un calcul simple. Dans le cas d'un cercle inscrit dans la section trapèze la plus convenable, le profil reste le plus favorable, tandis que dans le cas d'une parabole, il sera d'autant JJIUS défavorable que le talus du trapèze tangent est raide. La différence, cependant, n'est pas grande, car, d'après les tables IV et VI, dans le cas où n = tg 60 0 — \ 3, les différences en moins sont: pour l'aire du profil, 11-4%, le périmètre mouillé, 8-4%, et pour le rayon moyen de la section, 3-4% par rapport aux données correspondantes de la section trapèze la plus favorable en présence d'une même profondeur. Si n — tg 45° = 1, les différences sont respectivement de 3-3, 7-9 et 1%. L'article, supposant une certaine inclinaison des berges, donne des tables s'appliquant aux sections trapèzes habituelles et les plus favorables, ainsi qu'à celles dont le plafond est formé soit par des paraboles, soit par des cercles inscrits. Dans le cas d'un plafond parabolique pouvant être inscrit dans la section trapèze,