Vízügyi Közlemények, 1933 (15. évfolyam)
2. füzet - XVII. Kisebb közlemények
74 de largeur et 100 et 185 m de longueur) et l'usine se trouvent, par ailleurs, dans le canal à 5 km plus en aval, à peu près à 500 m en amont du confluent du canal et du fleuve. Le canal de fuite, de 500 m de longueur, n'est que provisoire, étant donné, que l'on envisage de continuer, en aval de Kembs, la construction du Grand Canal d'Alsace. Pour étudier les dimensions les plus favorables d'un canal devant servir à la fois les buts de la navigation et ceux du canal d'amenée d'une usine hydroélectrique, on a eu recours à des essais sur modèles à échelles réduites. A la suite de ces essais effectués au laboratoire de Saulcy, on est arrivé au résultat, que la solution la plus favorable est un profil en travers mixte (fig. 5), à savoir un profil dont une partie ayant 4 m de mouillage et en présence d'un courant de 0-8 m/sec se prête parfaitement à la navigation ; dans la partie du profil ayant 10 m de profondeur, l'eau nécessaire à l'usine hydroélectrique s'écoule à une vitesse de 1-3 m/sec sans pour cela gêner la navigation qui s'effectue dans le profil avoisinant. Une autre méthode de régulariser les fleuves, comme nous l'avons dit, consiste à canaliser le lit. Ce système est illustré par les travaux de régularisation de la Seine entre Paris et Rouen. Cette section a une chute de niveau totale de 25—30 m. La pente du fleuve est rachetée par 9 biefs. Au cours de la régularisation actuelle, on substitue, aux anciens barrages mobiles et aux écluses, des constructions modernes tout en réduisant le nombre des retenues de 9 à 6. Au cours de ces travaux de reconstruction, les barrages, si faire se peut, sont placés séparément dans les embranchements naturels du fleuve, en établissant les passes navigables dans un bras et les passes déversoires dans l'autre. A défaut d'embranchement, on drague pour la passe navigable un bras artificiel (dérivation). Dans cette partie de l'étude, l'auteur donne un aperçu de l'histoire de la canalisation de la Seine, ainsi que du développement des différents systèmes de barrages mobiles, en les divisant en trois groupes : I. Barrages s'appuyant sur le radier ; (barrages à fermettes, à hausses, à tambour, à secteur). II. Barrages s'appuyant sur le radier et sur les piles ; (barrages à pont supérieur). III. Barrages s'appuyant sur les piles ; (barrages à secteur avec axe de rotation supérieure, barrages du type Stoney, barrages cylindriques, vannes wagon). Les barrages mobiles doivent satisfaire aux exigences suivantes ; manoeuvre sûre et rapide, réglage rapide et précis du niveau, sécurité de manoeuvre lors de l'écoulement des glaces, poids mort minimum (si possible nul) à déplacer dans le sens longitudinal lors de l'ouverture et de la fermeture de la passe. Les barrages se composant de grands éléments satisfont à toutes ces exigences ; par contre, les frais de construction de ces barrages, comme il est démontré par 1' exemple du barrage de Chatou, type Stoney, sont assez élevés. Dans ce barrage, en dehors de trois passes navigables, de 30-5 m d'ouverture chacune, on a dû construire une travée en terre ferme, de 35 m d'ouverture, servant au logement de la vanne de secours ; d'autre part, le double pont roulant transbordeur et la passerelle ont contribué également à accroître les frais de construction. Les barrages du type Stoney sont employés de préférence à la bouchure des passes déversoires.