Vízügyi Közlemények, 1933 (15. évfolyam)
2. füzet - XVII. Kisebb közlemények
73 ou à pétrole, alors surtout que ceux-là consomment du gaz et des huiles de graissage meilleur marché. C'est ainsi que les anciens excavateurs à vapeur et à élinde, difficilement maniables, utilisés plutôt à des travaux spéciaux sont concurrencés très fortementpar les draglines à chenilles et les pelles mécaniques. L'auteur décrit le fonctionnement et les différents éléments des draglines et leur emploi dans divers travaux. En Hongrie, vu le chômage actuel, il ne peut être question de terrassements à sec au moyen de machines, mais les draglines ne privent pas les terrassiers de leurs travaux, car elles peuvent être utilisées souvent là, où la main d'oeuvre humaine ne saurait être employée en aucun cas. Les draglines sont les engins que l'on utilise au mieux dans les dragages sous eau, pour extraction de sable et de vase, dans la construction des canaux, des ports et des formes de radoubs, dans les travaux d'irrigation et dans la régularisation des fleuves etc. En Hongrie, où, selon l'opinion de l'auteur, des travaux hydrauliques d'assez grande envergure seront vraisemblablement entrepris, les draglines devront certainement être utilisées, vu leur affectation universelle. XII. TRAVAUX DE CANALISATION DES RIVIERES EN FRANCE. J. RISZDORFER. Depuis 1920, le Gouvernement français affecte des sommes considérables à la modernisation de ses voies navigables existantes, ainsi qu'à la construction de nouvelles voies d'eau. Les voies navigables françaises, établies dans le passé, ont été construites pour la circulation de péniches de 280 t, tandis que maintenant lorsqu'on projette de nouvelles voies d'eau, on envisage généralement le trafic futur de chalands portant 600 et même 1000—1200 tonnes. Sur la base de son voyage d'étude en France, l'auteur donne un aperçu des différents systèmes de régularisation ayant pour but de rendre les rivières navigables. Les rivières, à leur état naturel, permettent rarement une navigation régulière et, par là, on est obligé, en vue d'atteindre un mouillage suffisant, de les régulariser, soit par l'aménagement du lit, soit par la canalisation. Par l'aménagement du lit, c'est à dire, par la régularisation à basses eaux, on n'arrive aux résultats voulus que si le débit d'étiage et les conditions de pentes du fleuve sont favorables. Dans le cas contraire, le mouillage nécessaire à la navigation ne peut être atteint que par la canalisation du fleuve. Il existe deux systèmes de canalisation des rivières, à savoir : construire des canaux latéraux ou bien canaliser le lit du fleuve. Antérieurement, les canaux latéraux, ou les dérivations servaient uniquement les buts de la navigation, par contre, de nos jours, ils sont employés également à fournir l'eau nécessaire aux irrigations et à l'alimentation des usines hydroélectriques. Ce système de canalisation est celui que l'on a adopté lors de la construction du premier tronçon du «Grand Canal d'Alsace». Là, le barrage est établi dans le lit du Rhin, en aval du point de départ du canal latéral ; les deux écluses (25 m