Vízügyi Közlemények, 1932 (14. évfolyam)
2. füzet - XII. Kisebb közlemények
En présence d'un ressaut sans tourbillon, le filet d'eau en mouvement torrentiel à l'extrémité de l'arrière-radier, du fait du passage soudain de la surface lisse de l'arrière-radier à un lit à fond rugueux, ressaute tout raide, puis il plonge dans l'eau à une vitesse encore relativement considérable (fig. 18a, 19) occasionnant dans le voisinage immédiat du barrage de profonds creusements. Dans le cas d'un ressaut à tourbillon de couverture, les profondeurs d'érosion sont déjà moindres, car, comme l'ont prouvé les essais, c'est dans ce genre d'écoulement que les pertes d'énergie sont les plus grandes (fig. 186, 20). En présence d'un ressaut à tourbillon de couverture avec remous, les creusements du lit sont déjà plus grands et ce, proportionnellement aux variations de profondeur du niveau de l'eau aval, car dans ce genre d'écoulement une grande partie de l'énergie cinétique libérée sert à creuser le lit. Le changement de place du filet d'eau se répétant périodiquement, comme nous l'avons déjà exposé pour les barrages à seuil élevé, se rencontre ici également dans le cas d'un ht peu consistant (fig. 21—24). Réunissant les résultats des essais effectués sur les barrages de hauteur réduite, nous obtenons les courbes indiquées par la ligne ininterrompue sur la figure 25. Ces courbes représentent la corrélation existant entre la profondeur de l'eau aval et celle du creusement du ht. Il en ressort que l'écoulement à tourbillon de couverture est le plus favorable, car, les creusements sont dans ce cas, les plus réduits. Sur la base des expériences faites sur les déversoirs construits antérieurement et sur la base des observations relevées au cours des essais, on ne cherche pas à garantir le déversoir contre l'effet des creusements en rallongeant l'arrière-radier, mais en plaçant celui-ci à une profondeur telle qu'il se produise un ressaut à tourbillon de couverture correspondant à l'écoulement le plus favorable selon les courbes de la fig. 25. La hauteur de l'arrière-radier peut être calculée de la manière suivante : la profondeur d'eau du lit «fy» correspondant au volume d'eau «q» est connue ; la profondeur d'eau avec laquelle le filet d'eau s'écoule sur l'arrière-radier (t 0 ) peut être déterminée par la hauteur de déversement connue ou par l'orifice de la vanne et par le facteur de contraction. La hauteur du ressaut correspondant à «i 0» ou la profondeur de l'eau aval (t u ) peuvent être déterminées par la formule 10a. Par ailleurs, si tf > t u, c'est à dire, si la profondeur d'eau dans le lit est supérieure à celle obtenue par le calcul, l'écoulement avec tourbillon de couverture est toujours assuré. Par contre, si t f < t u, l'arrière-radier doit être placé plus profondément que celui pris comme base, et ce, dans une mesure correspondant à la différence entre les deux niveaux d'eau (P = t u —t f), afin d'obtenir par des conditions d'écoulement favorable les creusements les plus minimes possibles. 1 Un autre moyen très efficace pour la protection du lit, est un seuil placé en aval, comme le seuil denté de M. Rehbock (fig. 27), seuil qui en écartant du fond le filet d'eau, protège le barrage contre les affouillements dangereux. Un autre grand avantage de cette agencement est qu'en employant ce système, la longueur du radier peut être réduite. Cependant ces seuils ne fonctionnent convenablement que si leur distance de l'orifice des vannes ou bien celle du pied du barrage a été calculée d'une manière opportune, ce que l'on ne saurait déterminer que par des essais. L'effet des seuils sur les creusements du lit se produisant aux diverses profondeurs est représenté par les courbes en ligne épaisse interrompue indiquées sur la fig. 25. 1 Dans le texte original (page 95) t s z = t u