Századok – 1992
Tanulmányok - Szakály Ferenc: A magyar nemesség a török hódoltságban V–VI/562
632 szakály ferenc Ferenc Szakály LA NOBLESSE HONGROISE DANS LE TERRITOIRE DE LA CONQUÊTE TURQUE EN HONGRIE (Résumé) L'étude analyse le sort des nobles hongrois soumis à la domination turque de l'occupation de la partie moyenne du pays (vers le milieu du 16e siècle) jusqu'à l'expulsion des Trucs (les années 1680). Les groupes et les couches privilégiés (noblesse, clergé, bourgeoisie des villes royales libres) se sont enfuis presque sans exception devant les Turcs. Mais quelque douzaine des familles de la petite noblesse est restée dans les territoires occupées, même y nous trouvons maints villages curiaux habités par les nobles ayant un seul fonds. Mais ces derniers ne formaient pas une variante sociale spécifique. Ils étaient pris par les Turcs comme rayas, soumis à l'impôt et obligés aux services comme les paysans de la région, donc par apparence eux-mêmes s'efforçaient d'assimiler au milieu rural environnant. Après la guerre dite „de 15 ans" (1593-1606 ) un changement marquant est survenu quant au nombre, prestige social et l'attitude de la noblesse vivant sous la domination turque. Le nombre des nobles s'augmentait surtout dans les régions entre le Danube et da le Tisza et au delà de la Tisza — dans les bourgades économiquement très importantes, mais on peut observer la même tendance presque sur toutes les territoires occupées, habitées par les Hongrois. Au comble du processus: le nombre des familles nobles était cca 1.000: la communauté noble la plus populeuse — plus que 100 familles — se formait à Gyöngyös au pied de Mátra. La cause de la croissance était tout d'abord la prise de conscience des nobles ayant un seul fonds, ceux de l'Église (nobiliaires, curiaux, prediales) restés continuellement sur place et l'achat nombreux des titres nobiliaires par les paysans plus aisés. Les anciens nobles jusqu'ici invisiblement relégués se sont présentés des années 1630 au comitat des réfugiés (universitas nobilium) — corporation fonctionnant comme organisation de défense d'intérêt de juridiction en Hongrie et en Transylvanie: pour faire autoriser leur origine et leur possessore. Ce processus se déroulait en général dans la forme des témoignages d'ailleurs pas trop sévères. Le serf — voulant être noble — devait d'abord acheter de son seigneur sa propre liberté probablement la liberté de son fonds. C'était fait: la Chancellerie la Royale — beaucoup de fois par l'intermédiaire du seigneur — pour une certaine taxation a rédigé la lettre de noblesse armoriée (armalis). La concession de terTe n'appartenait pas à cet acte. Le nouvel anobli est devenu le membre du comitat noble local par la déclaration de sa lettre de noblesse armoriée dans l'assemblée générale sans opposition. L'ordre féodal hongrois se renforçant après la longue guerre contre la centralisation des Habsbourgs et les conquérants turcs avait justement besoin d'une représentation locale à développer sous la domination turque des nobles anciens et nouveaux. Les membres reconnus de celle-ci général étaient élus plus tard au comitat comme membres du magistrat rarement comme juges d'arrondissement des provinces turques. Par leur intermédiaire les Ordres pouvaient regagner des Turcs leurs positons administratives et juridiques perdues dans le siècle passé. De cette situation sans précédent dans l'histoire mondiale voir les études de l'auteur: (Magyar adóztatás a török hódoltságban Bp. 1981,) Imposition des Hongrois dans l'époque de la conquête turque et (Magyar jogszolgáltatás és közigazgatás a török hódoltságban) Juridiction hongroise et administration de la conquête turque (sous presse). Dans le territoire des provinces turques au cours de tout le 17e siècle il y avait un grand trafique de terres foncières parmi des Hongrois: les Turcs étaient exclues de cet échange. Les propriétaires vivant dans la Hongrie royale et dans la Transylvanie donnaient à l'affirmage à l'hypothèque leur puszta ou l'ont vendu définitivement et faisaient le même avec leurs fonds vides au sein des territoires habités et quelquefois avec leurs serfs aussi: ne pouvant les valorises autrement. Les acheteurs, loueurs, créanciers se recrutaient surtout des communiés locales, des personnes privées par la participation surprésentée de la noblesse locale. Le tout processus était mouvementé par l'exigence inépuisable des pâturages, puisque l'économie des terres occupées était basée sur l'élevage hors l'étable. La somme dont les paysans riches achetaient leur noblesse pendant la conquête turque venait d'abord de Г élevage bovin et du commerce. Et vraiment l'achat de noblesse profitait dans l'élevage bovin et dans le commerce étant que le titre de noblesse donnait plusieurs avantages à son propriétaire hors de l'économie par contre de ses concurrents d'origine paysanne. Les nobles recevaient chez les postes de douane hongrois (et pas chez