Századok – 1992

Tanulmányok - Puskás Julianna: Zsidó haszonbérlők a magyarországi mezőgazdaság fejlődési folyamatában (Az 1850-es évektől 1935-ig) I/35

58 PUSKÁS JULIANNA milieu social et naturel de la Hongrie dans leur mobilité sociale si frappante? Les sources historiques de faire un résumé étaient les suivantes: les statistiques des recensements des années 1900, 1910 et 1930, les annuaires des agriculteurs composés en 1987, 1911, et en 1935, également les révélations des contempo­rains. Les spécifités de la production marchande féodale de la Hongrie soit les grandes propriétés allo­diales aspirant aux marchés extérieurs fondaient l'activité des preneurs à ferme de grand volume des Juifs. Les traces de telles entreprises on peut trouver des années 1850 parallèlement à la cessation du servage. Parmi les Juifs se recrutaient des personnes ayant du capital, rattachant commercialement dans l'écono­mie du bail. C'étaient eux qui devenaient des partenaires acceptables pour les grandes propriétai-res ne pouvant ou ne voulant entreprendre l'économie privée. Le type des grands baux de l'époque du passage vers le capitalisme est devenu le „General Pachtung": en essence les entrepreneurs louaient en gros plusieurs milles arpents de terre et les valoriasiaient par la filiation des sous-baux à ferme. La consoli­dation des baux prenait un essor des années 1870 ôu l'émancipation des Juifs par la libéralisation totale de l'acquistition de terre favorisaient les investissements du capital à long terme. Les avantages de l'économie capitaliste en forme des baux se réflètent déjà dans les statistiques d'exploitation: Les baux sur 100 arpents avaient une structure agricole plus favorable et des moyens plus modernes en les comparant avec les propriétés privées. On n'a pas des statistiques des travaux salariés et de la productivité. En 1875 du total des territoires des propriétés le 18% était une terre complètement affermée et „mixte" soit affermée et privée à la fois: quant à la grandeur des terres: en cas des propriétés sur 100 arpents c'était 36%, sur 1000 arpents c'était 25%. Au tournant du siècle le 49,5% des entrepreneurs à ferme était israélite. On peut estimer leur proportion — à la bes des noms donnés des annuaires des agriculteurs — dans le cas propriétés sur 1000 arpents: c'était au moins 70-75%, Parmi les agriculteurs travaillant sur plus que 100 arpents: on pouvait trouver les Juifs surtout dans la région nord-est du pays dans les départements Szabolcs et Zemplén. L'extension des entreprises du bail à ferme est le produit du passage vers le capitalisme leur rôle était dans ce temps-là le plus important dans l'agriculture. D'ailleurs à cette époque l'agriculture hong­roise était caractérisée par les baux de latifundiums aussi. Après 1900 les entreprises agricoles tendaient plûtot à l'acquisition des terres qu'à la création des nouveaux baux. Le recensement de 1910 indique la proportion signifiante des Israélites à l'intérieur des grands propriétaires: 20,6% parmi les propriétaires ayant plus que 1000 cadastres. À partir des années 1920 cette tendance se brisait, respectivement prenait une autre direction. La proportion des Israélites au milieu des entrepreneurs à ferme et des propriétaires se diminuait également. L'analyse exhaustif des causes sera le sujet des autres recherches. La représentation de la modernisation et à la fois l'intégration des traditions se présentait ensemble dans l'activité de bail des entrepreneurs juifs. Pendant qu'ils renouvelaient à la fois conservaient le régime des latifundiums. On peut supposer que justement les entreprises basées sur la structure agricole sociale traditionelle et les combinaisons inspirées par celle-ci — comptant avec la priximité relative de bonnes terres productives et des marchés de l'Ouest offraient le milieu qui peut expliquer l'intégration et la mobilité sociale particulièrement rapide des juifs hongrois.

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