Századok – 1992

Tanulmányok - Frisnyák Zsuzsa: Az „Erdély-üzlet” működése Magyarországon. Az Erdélyi Szépmíves Céh II/173

az erdély-üzlet és a szépmíves céh 201 interests in mind, the politicians and other public figures all agreed. The career of the „Erdélyi Szépmfves Céh" in Hungaiy was thus accompanied by euphoric propaganda and pathetic political statements. The extensive propaganda, the activity of the agents, the official support and the political demagogy did the work. Book-salesmen decorated with feather-grass swarmed out all over the country on behalf of the „poor, starving and oppressed Hungarian writers of Hansylvania". Rousing debates could be read also in the papers on the role of Transylvanian literature in saving the nation. Those who wished to profit from advertising Hansylvania distorted the Hungarian attitude towards it, as well as the Hungarian public thinking cherished of the region. It is morally highly questionable to present a profitable venture as a national cause. The list of subscribers was published in 1937 and revealed that the majority of those reading Hansylvanian literature belonged to the lower and middle layers of the middle class, i. e. they were mostly teachers, doctors and officials with a fixed but not at all outstanding income. Comparing the list with other kinds of sources we find the reasons of subscription. The Gömbös administration advertising the power and justice of the Hungarian nation and the unified Hungarian world outlook took notice of the political opportunities behind the support of Tïansylvanian literature and saw in it a justification of the renewed revisionist thought The new leaders of the regime urged their subordinates to subscribe. But not everybody was touched by the national emphasis, the political support, the Transylvanian origin or by the love of good and beutifully adjusted books: the ruling elite was missing form the list of subscribers making it obvious that they did not really mean what they propagated. Zsuzsa Frisnyák LE FONCTIONNEMENT DU MAGASIN TRANSYLVAIN EN HONGRIE. LA MAISON D'ÉDITION: „ERDÉLYI SZÉPMÍVES CÉH" (Résumé) La maison d édition des Hongrois vivants en Transylvanie: nommée Erdélyi Szépmíves Céh s'est constituée en 1924. Cette maison d'édition ethnique publiait au total 125 belles oeuvres littéraires de valeur entre 1924-1944. Le grand succès de cette entreprise n'était pas venu de la diffusion de ces livres en Transyl­vanie, mais plutôt de leur vente en Hongrie. C'était la Maison d'édition Révai qui diffusait en Hongrie les livres de l'Erdélyi Szépmíves Céh. L'un des chefs de la Maison Révai: Kálmán Lantos — le premier manager de l'entreprise transyl­vaine — a reconnu qu'après Trianon l'opinion publique surpoltisée de la Hongrie s'intéressé vivement à la minorité hongroise vivant en Transylvanie. Se profitant de cet intérêt — au but lucratif - Kálmán Lantos propagaeait l'achat de ces livres comme l'obligation morale des Hongrois qui vivent dans le pays natal. Les politiciens et des personnes publiques actuels y étaient d'accord aussi. Des réclames prétenti­euses, des prises de position politiques, des phrases sentimentales, des déclaration pathétiques accompag­naient la carrière de la Maison Erdélyi Szépmíves Céh en Hongrie. La propagande expansive, la travail des agents, la protection officielle et la démagogie politique portaient ses fruits. Les agents de livre d'épinette envahissaient le pays: s'agitant pour „les écrivains hongrois pauvres, affamés et pourchassés" en Transylvanie. Les discussions faites du rèle-sauveur patriotique de la littérature transylvaine avaient leur effet. Les trafiqueurs de l'affaire transylvaine déformaient le contact et l'image de l'opinion publique hongroise quant à la Transylvanie. I) est toujours destructif et démoralisant: présenter une chose d'affaire comme cause nationale... La liste des abonnés hongrois de la littérature transylvaine était publiée en 2937. La plupart des abonnés de la Hongrie se recrutait des classes inférieures et médianes de la classe moyenne de la société hongroise: soit des pédagogues, médecins, fonctionnaires avec des salaires fixes, sans grand revenu. En comparant la liste des abonnés avec les autres sources de l'édition s'éclairent les circonstances de la souscription. Le régime Gömbös propagaeant la force et la justice hongroise égale­ment l'idéologie unanime hongroise: a découvert la chance politique inhérente dans la littérature transyl­vaine: la justification de la renaissance des tendances révisionnaires. Donc les nouveaux gouvernants du régime Gömbös concitent leurs subordonnés à la souscription. Mais la diffusion — présentant l'abonne­ment comme devoir patriotique, l'attachement pour les livres beaux et précieux, la protection politique et l'origine t transylvaine n'ont ouvert chaque portefeuille. Si nous examinons: quels noms manquent de la liste des abonnés: l'attitude politique de faire l'obligation morale de la protection de la littérature transylvaine: perdera son crédit. Dans le cas d l'élite dirigeante les arguments politiques et l'action se séparent.

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