Századok – 1981
TANULMÁNYOK - Pritz Pál: Magyarország külpolitikája a formálódó Berlin-Róma tengely árnyékában 924/V
MAGYARORSZÁG KÜLPOLITIKÁJA AZ 1930-as ÉVEK KÖZEPÉN 957 Toutefois, cette joie causée par l'écroulement d'un pilier du système de paix tant détesté était mélangée d'angoisse face à une éventuelle intervention des puissances offensées, et à cause du l'attitude allemande. C'est que Hitler, entre autres, se montrait prêt à conclure à l'Est des accords bilatéraux. Ainsi, devant les dirigeants de la politique hongroise apparut de nouveau le danger d'un pacte germano-tchécoslovaque de non-agression. La proposition allemande manquait absolument de sérieux, et pourtant à Budapest, pendant des mois, on n'en décelait rien. L'accueil fait en Hongrie à l'accord germano-autrichien du 11 juin différait considérablement du jugement international. L'opposition intégrée dans le régime contre-révolutionnaire - donc, en substance, toute l'opposition légale - cessa sa critique et exprima son accord avec la ligne de la politique extérieure du gouvernement fondée sur l'axe Berlin-Rome. Le groupe de Gömbös profita, bien entendu, de ce tournant favorable et chercha à s'en servir pour consolider la situation du premier ministre menacé d'être renversé. Kálmán Kánya de son côté - voyant clairement que l'accord contribuera à l'assujettissement par l'Allemagne nazie de l'État autrichien — suivait avec une angoisse et une amertume accrues les tendances de cette évolution politique qui mit en question la justesse de la conception, partagée par lui, en politique extérieure (réalisée sous sa direction opérative).