Századok – 1980

Tanulmányok - Paulinyi Oszkár: A bányajoghatóság centralizációjának első kísérlete Magyarországon 3/I

24 PAU LIN YI OSZKÁR Paulinyi, Oszkár: PREMIÈRE TENTATIVE EN HONGRIE DE CENTRALISER LA JURIDICTION DES MINES (ANTÉCÉDENTS DE L'INTRODUCTION DES STATUTS DES MINES PAR MAXIMILIEN) Résumé Dans les sept villes minières de la région de la rivière Garam, ainsi qu'ailleurs aussi, la jurdidiction des mines était exercée par le maître des mines et par le conseil habilité de l'élire et qui était on organe du pouvoir de la ville. Cela se manifestait aussi dans la fait que le maître des mines était d'office membre du conseil municipal. Les trois plus importantes villes minières, Selmecbánya, Besztercebánya et Körmöcbánya doivent leur existence à des associations allemandes pour fonder des ville, venues, sous protections royale, de Silésie et du royaume de Bohême. Les membres étaient les premiers propriétaires de maisons sur la placee Gyűrűs. Au moment de la fondation, cette association select, comptant 36-42 membres, incarnait la „communauté". En tant que telle, elle s'arrogea, et s'assura, non seulement la juridic­tion mais aussi tout le complexe du seigneuriage sur la ville à fonder, donc la propriété de tous les biens immobiliers du terroir et les recettes seigneuriales. Tout était soit partagé entre eux, soit possédé en commun. Pour faire marcher les lavoirs de minerai on se servait uniquement des cours d'eau, et comme combustible industriel, du charbon de bois fourni par les forêts. Ces deux droits régaliens affermés assurèrent à la bourgeoisie de la région le monopole de l'industrie métallurgique, c'est elle qui fournissait les seigneurs des entreprises. Vu que dans le conseil, organe de pouvoir de la ville, ces seigneurs donnaient le ton, ils pouvaient par là, en interprétant arbitrairement les règles juridiques, faire entièrement valoir leurs intérêts de classe même dans la pratique de la juridiction des mines. Un exemple frappant en est que le droit de Selmecbánya permit l'arrêt de l'exploitation seulement pour deux semaines, mais les seigneurs-entrepreneurs l'exigeaient sans restriction dans le temps. Par dou­zaines ils s'arrogeaient des mines, des abattages, mais uniquement pour les soustraire aux autres, car ils n'en exploitèrent qu'un fragment. Les requêtes et autorisations n'étaient inscrites sur aucun registre, et le conseil n'autorisait pas les tierces personnes â avoir vu des pièces relevant du droit des mindes. Tout cela freinait fortement l'épanouissement plus large des entreprises, et portrait dommage à la Chambre aussi qui n'avait ni dime ni autre revenu des mines arrêtées. Les agents du roi et de la reine veuve Marie, propriétaire de la Chambre, ont à plusieurs reprises attiré l'attention sur ces abus. Ils n'arrivèrent pourtant à une décision qu'en 1543 lorsqu'ils découvrirent que les plus importants seigneurs entrepreneurs de Selmecbánya sortirent régulièrement en contrebande l'argent. Une épreuve de force surgit entre l'administration de la reine et celle des villes minières. Le premier acte était la répression contre Schlaher Quirin, mais qui, ayant eu ^ent de l'affaire, chercha refuge à Breslau. A l'été 1544, le capitaine du guet du comitat d'Árva arrêta le beau-fils de Schlaher en route vers la Silésie, et sous inculpation de contrebande d'argent l'enferma dans la forteresse d'Árva. Le capitaine de la reine à Zólyom attaqua arbitrairement la maison de Schlaher à Selmecbánya, et saisit l'argent et l'or produits dans ses mines. L'agent de la reine dans les villes minières, Haller Ruprecht, déclara réquisitionnés les biens immobiliers de Schlaher. Le conseil pourtant prit le parti de Schlaher et résultat de son intervention la chambre remboursa l'argent et rendit l'or à Schlaher, et la réquisition fut provisoirement suspendul. Entretemps le roi changea de position et accepta une solution à l'amiable. Il gracia les inculpés en contrebande afin qu'ils ne négligent pas l'exploitation des mines. Les prêts accordés par Schlaher et par Jérôme Salii, égala­ment prévenu, y ont joué un certain rôle. La reine resta inexorable avec Schlaher, ne permit pas

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