Századok – 1978
TANULMÁNYOK - Urbán Aladár: Kormányválság és Batthyány Lajos ügyvezető miniszterelnöksége 1848 szeptemberében 1039
1096 URBÁN ALADÁR L'activité de Batthyány est caractérisée à partir du 12 septembre, à partir de l'arrivée de la nouvelle sur l'attaque croate ou du commencement de son mandat par l'organisation de l'armée et par les mesures effectuées pour arrêter l'attaque croate. L'étude relate les événement les plus importants: la levée en masse générale proclamée le 13 septembre dans les comitats de la Transdanubie, le recrutement ordonné le 14 septembre, les ordonances émises le 15 et le 16 septembre, par la suite desquelles est commencée aux environs de Székesfehérvár la concentration des forces en réserve pour que la petite armée hongroise se repliant au bord septentrional du Balaton, en unissant de ces forces de réserve, essaie d'arrêter l'armée croate marchant vers Buda. Le 15 septembre, Batthyány a réussi atteindre que le palatin - qui à en juger après les indices - n'était pas au courant des projets de la Cour de Vienne — soit provisoirement à la tête de l'armée de réserve hongroise. L'étude esquisse seulement en grandes lignes le renforcement de la forteresse de Komárom, la sauvegarde des lieux de franchissement du Danube, la mission des députés comme commissaires de recrutement et de levée en masse, le camp de Verbász en face des révoltés serbes, les mesures concernant les mouvements des Roumains de Transylvanie et des Slovaques de Haute Hongrie et les directives concernant le recrutement et la défense. C'était Batthyány qui s'est occupé de toute question importante, les secrétaires d'État prenaient des mesures à son nom. (Formellement, le ministre de la guerre séjournant dans le camps du Sud n'est pas considéré démissionné, mais il s'occupe seulement des affaires du camp de Verbász. Batthyány a su qu'il prend en soi une responsabilité immense, il a su également que dans ses mesures, il est contraint de franchir les limites de la légalité prise dans le sens atrict du mot. Il s'est chargé d'une mission, dans laquelle la loyalité au roi et l'obligation vers la nation ne pouvaient plus être réconciliées. Il a agi d'une façon dévouée convenablement à la défense de la patrie et il a effronté que ses faits et sa mémoire soient jugés par l'Histoire.