Századok – 1966

Tanulmányok - Mályusz Elemér: Krónika-problémák 713

KRÓNIKA-PROBLÉMÁK 761 3. Предисловие Яноша Кюкюллеи. Кюкюллеи был придворным духовным и своим трудом, биографией короля Людвика I (1342—1382) он сознательно противопоставился францисканским хронистам. Для его литературных приемов и исторических взглядов равным образом характерный способ, как он цитирует в своем предисловии псевдо­аристотельское Secretum secretorum и Вегеция. Из первого путем выпусков он выводит именно противоположное тому, что содержится в источнике. Пока этот источник восхва­ляет мирное царствование и осуждает войну, Кюкюллеи считает прежде всего важным приобретение доброго имени в войне. Вторая цитата происходит не от Вегеция, а из произведения Эгидия Романа «De regimine principum», а опять в противоположном источ­нику смысле. Произвольно прекращая приведение взятых из этого «зерцала для королей» предложений, Кюкюллеи ставит перед государем задачу войны и покорения других народов. Против понимания Р. Бэкона и Эгидия, характерного для XIII в., Кю­кюллеи таким образом при написании предисловия (1387/8 гг.) проповедовал уже понима­ние, характерное для гуманизма. Е. Májusz: Problèmes relatifs aux chroniques Résumé Au cours des travaux poursuivis en connexion avec la mise sous presse de la chro­nique de János Thuróczy datant du XVe siècle, il devint nécessaire de s'étendre sur les caractéristiques de ses différentes parties constitutives. Parmi les remarques philologiques dispersées dans les commentaires du texte, l'auteur a retenu celles qui ont trait plus particulièrement à trois problèmes, pour les traiter plus en détail dans la présente étude-1. Le caractère de geste primitive de la chronique. La plus ancienne oeuvre de l'histoire hongroise date du milieu du XIe siècle. Pour ее qui est des événements pouvant être situés à des dates précises, l'auteur s'est appuyé sur la chronique de Regino et les Annales Altahenses, tout en s'efforçant de donner aux renseignements qu'il y a puisés le caractère d'un récit; il a notamment concentré les événements qui chez Regino et son continuateur s'échelonnent sur un laps de temps de 19 années, de 889 à 956, en sept campagnes, considérant les périodes intermédiaires comme des périodes de repos. Les sept campagnes en question comprennent également les grandes défaites essuyées par les Hongrois, ce qui montre — en particulier si l'on y ajoute que l'auteur nomme la patrie primitive des Hongrois un désert aride et fait descendre les Hongrois de Cham — qu'à ses yeux la valeur de la vie des Hongrois à l'époque payenne était entièrement négative. Le changement décisif se produit lorsque les Hongrois embrassent la religion chrétienne. Dès ce moment le peuple est appelé à vivre une vie indépendante, à condition de se laisser conduire par l'Eglise selon les intérêts de ses souverains. Conformément à ce changement on voit surgir dans la relation des événements du XIe siècle le terme «furor Teutonicus» emprunté directement au Pharsalia que l'auteur utilise pour la première fois dans la littérature européenne pour caractériser les campagnes des rois romains—germaniques conquérants. 2. Les Franciscains en tant que chroniqueurs. Les derniers auteurs de la chronique de l'histoire des Hongrois des époques primitives jusqu'au milieu du XIVe siècle, furent les membres de l'ordre des Franciscains à qui on doit la description des événements de l'époque allant de 1272 à 1365. Leurs prédécesseurs, c'est-à-dire ceux qui avaient continué avec plus ou moins d'interruptions la première geste datant du milieu du XIe siècle, non sans y opérer certains changements conformes aux intérêts de l'époque, avaient été des clercs de la cour."Ces hommes aux larges vues vivant en parenté étroite avec la société laïque, avaient compris l'essentiel du développement de leur temps, et afin d'appuyer les aspirations de la classe dirigeante ils présentèrent le passé comme une espèce de miroir afin que celle-ci en pût tirer des enseignements. Les deux historiens franciscains par contre, le provincial János qui en 1331 séjourna à la cour d'Avignon en qualité d'ambassadeur du roi et le chapelain János Kétyi, confesseur et prédicateur de la reine, puis en 1363 confes­seur du roi, exposant les événements au fil des années, ommettaient consciemment de dégager les lignes du progrès et se contentaient d'en donner la description dans un style de novelliste. Ce qui facilite l'analyse de leur qualité d'écrivain c'est le fait qu'on a réussi d'attribuer la partie allant de 1333 à 1342 à Kétyi. Le provincial János a le grand mérite d'avoir porté des jugements sévères sur le roi Charles Robert, très différent en

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