Századok – 1959

ÉVES TARTALOMJEGYZÉK - Bibliográfia - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1958. július 1.–december 31.) 729

RÉSUMÉ 757 Lorsque s'établit en Sibérie la dictature contre-révolutionnaire de Koltchak, les internationalistes hongrois jouèrent un rôle important dans la préparation et dans l'organisation des soulèvements bolchéviks. Ils prirent part au soulèvement de décembre 1918, et à celui de 1919 éclaté à Novonikolaïevsk. C'est surtout dans la région d'Omsk qu'ils déployèrent une activité particulière. A Krasnoïarsk se trouvait, au début de l'année 1919, l'organisme bolchévik hongrois le plus important. Ici, au camp des prisonni­ers de guerre, on a créé des cercles marxistes qui firent éclater un soulèvement le 30 juillet. Après la répression du soulèvement, les blancs exécutèrent les révolutionnaires hongrois aussi, avec une sauvage cruauté. Les internationalistes hongrois ont participé également aux mouvements des partisans. Ils ont lutté au front altaïque et pris part aux combats à Irkoutsk. Les internationalistes hongrois ont eu aussi leur part dans la lutte menée pour l'affermissement du pouvoir soviétique. Us luttaient contre les épidémies, travaillaient dans l'industrie et dans l'agriculture, et leur rôle était très important dans les détache­ments d'approvisionnement. En 1920 des prisonniers de guerre de Sibérie furent aussi envoyés, sur leur demande, au front polonais. Les organismes de parti de Sibérie ont effectué un travail de propagande, avaient eu leur propre journal, etc. Leur travail prit fin au cour des années 1920 — 1921, lorsque les prisonniers de guerre hongrois sont rentrés dans leur patrie. L'histoire des internationalistes hongrois'de Sibérie est une preuve éclatante de l'amitié hungaro-soviétique indissoluble, et évoque les plus belles pages des relations des peuples russe et hongrois. G. RÄNKI: DOCUMENTS RELATIFS A LA POLITIQUE EXTÉRIEURE HONGROISE A L'ÉPOQUE DE L'AGGRESSION CONTRE LA TCHÉCOSLOVAQUIE (1937-1939) (II. PART) La classe dominante hongroise ne fut point contente de cet arbitrage. Bien que pour le moment elle considérât l'annexion de la Slovaquie entière comme inactuelle, elle se prépara à incorporer l'Ukraine Subcarpathique. Le gouvernement allemand considéra ce pas comme une violation de son autorité arbitrale, et d'autre part, il voyait de mauvais oeil une frontière polono-hongroise. Aussi, de concert avec les Italiens et par voie diplo­matique, intervint-il contre cette action. Le gouvernement hongrois fut contraint de renoncer à son projet, Á partir de décembre 1938, le principal objectif de la politique extérieure hongroise devint le service complet des puissances de l'Axe. On intensifia le service économique de l'Allemagne, on se rallia au pacte dit Antikomintern, on promet de quitter la Ligue des Nations. En échange de tout cela, on ne demanda que l'annexion de l'Ukraine Subcarpathique. C'est au début de mars 1939 que Hitler décida l'action directe pour la liquidation de la Tchécoslovaquie. Le gouvernement hongrois — qui d'ailleurs ne cessa point de solliciter cette décision — fut immédiatement averti, et on admit le projet d'une action militaire simultanée. La politique extérieure de la classe dominante hongroise cherchant la révision, devint de plus en plus un simple instrument de l'Allemagne fasciste, au mépris de la défense de ses propres positions. A. ROZSNYÓI: LE 15 OCTOBRE 3914 (Contribution à l'histoire du coup d'État de Szálasi) (I. PART) Après le 19 mars 1944, lorsque les fascistes allemands envahirent la Hongrie, une grande partie de la classe dominante hongroise avec Horthy en tête, continua à servir entièrement les objectifs du fascisme allemand. Mais à la nouvelle de l'armistice roumain, conclu le 23 aôut 1944, Horthy trouva nécessaire de renouveler ses rapports avec l'Ouest. Son intention était de poursuivre la guerre avec l'Union Soviétique, et de demander la conclusion de l'armistice aux puissances occidentales.

Next

/
Thumbnails
Contents