Századok – 1959
ÉVES TARTALOMJEGYZÉK - Bibliográfia - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1958. július 1.–december 31.) 729
758 RÉSUMÉ C'est pour mettre en pratique cette conception qu'il nomma le gouvernement de Lakatos. Mais, comme le montrent les conseils de ministres du 8 et 11 septembre, celuici ne pouvait point se décider à la rupture avec les Allemands et à la demande de l'armistice. Pendant que Horthy et la classe dominante hongroise prirent une attitude hésitante dans la question de l'armistice, les Allemands poursuivirent des entretiens avec le groupe le plus extrémiste des fascistes hongrois, le parti des croix fléchées de Szálasi, dans le but de prendre le pouvoir par force et d'entraver la conclusion d'un armistice. Vers le milieu du mois de septembre, il s'avéra que les armées allemande et hongroise ne sont point capables d'arrêter, même provisoirement, l'avance des armées soviétiques, qui commencèrent la libération du pays. Les événements conduirent Horthy à reprendre ses pourparlers d'armistice. Mais ne comptant toujours pas avec la situation réelle, il tenta de conclure l'armistice avec les puissances occidentales. Ce n'est qu'après le refus des puissances occidentales — donné en vertu d'une convention entre les alliés — qu'il s'adressa à l'Union Soviétique. En résultat de ces pourparlers, la délégation hongroise désignée pour la conclusion de l'armistice arriva le 1er octobre à Moscou. Cependant les Allemands, informés des desseins de Hoithy, tombèrent d'accord avec Szálasi. En vertu de cet accord, les Allemands devaient prêter aide à Szálasi dans la prise du pouvoir, avec ou sans Horthy, s'il le fallait. Le nouveau gouvernement à créer par Szálasi devait réunir les groupes de l'extrême-droite, ces suppôts des Allemands, depuis les croix-fléchées jusqu'à l'aile droite du parti gouvernemental. L'Alliance Nationale formée au sein du parlement, qui rassemblait les députés de l'extrême-droite, était également au service de la préparation du coup d'État.