Századok – 1957

Bibliográfia - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1957. január 1.–június 30.) 919

RÉSUMÉ 941 des terres. Kossuth et les journaux de l'opposition (surtout La Gazette de Pest [Pesti Hírlap]) ont, par l'invocation des événements de Galicie, appliqué d'une manière très efficace l'arme d'intimidation contre la noblesse. A l'assemblée générale des eomitats la crainte éprouvée par la noblesse se fit souvent exprimée, et cela principalement dans les eomitats septentrionaux et orientaux, où la noblesse avait un double motif de redouter le mouvement des paysans slaves. Par suite des massacres de Galicie l'angoisse et la peur inspirée par les mouvements paysans s'empara de la vie politique de Hongrie. Paral­lèlement à ses événements le mouvement politique de la noblesse libérale revêt un aspect plus approfondi; la presse de l'époque, non seulement qu'elle annonce les réformes bourgeoises, mais elle indique avec plus d'efficacité, qu'auparavant, leur moyens d'exé­cution. Certains nobles (p. ex. Bezerédy) réalisèrent sur leur propriété le contrat de rachat définitif. La famine qui sévit en 1840/47 parmis les paysans fit également avancer la cause des réformes, car l'exemple de Galicie stimula les nobles de rémédier à cet état des choses. Bien que l'égoïsme des classes dirigeantes s'y contenta d'expédients et de solutions batârdes, le soulèvement n'aboutit point à un mouvement organisé et cohérent, il y s'agissait plutôt des mouvements paysans locaux. La proclamation de la loi martiale, de même que le fait que les eomitats les plus révolutionnaires ont été remplis de troupes, ont fortement paralysé le mouvement. Les conséquences historiques du soulèvement de Galicie ont accéléré le processus d'intégration dans la vie politique de Hongrie, et l'opposition libérale parvint à rassembler autour d'elle les meilleures forces du pays, y compris les écrivains les plus remarquables de l'époque. LADISLAS KÖVÁGÖ : LUTTES COMMUNES DES OUVRIERS ET DES PAYSANS PAUVRES HONGROIS ET SERBES EN 1905—1907. L'étude présente les mouvements des ouvriers et des paysans pauvres de Hongrie, mouvements déroulés en 1906—1907 dans la Voïvodie faisant partie de la Hongrie. Ce territoire comprend la plus grande partie méridionale des eomitats de Bács-Bodrog et de Torontál, aussi bien qu'une petite partie occidentale du comitat de Ternes. Au point de vue des nationalités c'est une région assez variée. C'étaient les Serbes et les Hongrois qui y formaient les groupes de nationalités les plus massifs. Dans l'introduction l'étude esquisse la situation économique-sociale de cette région au début du XXe siècle et en fait les constatations suivantes : Au point de vue du développement de l'industrie manufacturière la Voïvodie était un territoire arriéré de la Hongrie. Les plus importantes fabriques se concentraient dans quelques villes (Újvidék, Nagy becskerek), qui sont devenues les centres du mouve­ment ouvrier. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle le réveil national de la bourgeoisie serbe prit sur ce territoire un essor plus considérable et s'efforçait d'attirer sous son influence politique les ouvriers et les paysans serbes. La répartition des pro­priétés foncières— comparée à la situation moyenne de la Hongrie — se révélait ici un peu plus favorable. Mais à l'aide des données documentaires l'auteur démontre que lÈSituation des paysans pauvres et des prolétaires agrariens y était plus grave que sur le territoire de la Hongrie d'alors. Aussi les paysans pauvres de la Voïvodie formaient-ils la partie la plus révolutionnaires de la paysannerie de Hongrie. Le gros de l'étude s'occupe des mouvements de la classe ouvrière et de la paysan­nerie pauvre ayant eu lieu dans les années 1906—1907. Il remarque qu'en 1905 la lutte économique et politique des ouvriers industriels y connut également un vif essor. Cette lutte est dirigée par le Parti Social-Démocrate de Hongrie, dont les organisations se sont considérablement élargies et fortifiées. Dans l'organisation politiques des ouvriers serbes se produisent d'importants événements : à Újvidék on publie un journal ouvrier en langue serbe, le Narodni Glas (La Voix du Peuple), puis en 1906 on organise au même lieu le premier congrès des sociaux-démocrates serbes et on élit son Comité Permanent de Propagande. Le mouvement combattif des ouvriers industriels ne cesse point en 1906, mouve­ment que le Parti Social-Démocrate de Hongrie oriente de plus en plus vers le but d'obtenir le droit du suffrage secret universel. Cette année la Voïvodie est le témoin des vastes mouvements de la paysannerie pauvre. C'est à cette région que l'Association des Terrassiers organisée par le Partie Social-Démocrate de Hongrie trouve, même à l'échelle

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