Századok – 1956
BIBLIOGRÁFIA - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1956. január 1. — június 30.) 854
RÉSUMÉ 879 concernant l'usage de la langue vulgaire. Il fait connaître un manifeste taborite suivant lequel la traduction hongroise de la Bible est aussi justifiée. La traduction de la Bible, surtout celle du hvre d'Amos et de certains Psaumes, peut être considérée comme un instrument de combat. L'auteur recherche les antécédents du genre poétique des eantilènes qui existaient chez les hussites hongrois dans la poésie allemande, polonaise et tchèque antérieures. Après avoir fait ressortir l'importance de la Bible et des chants hussites dans le développement de la langue littéraire hongroise, il examine les doctrines bien connues de l'hussitisme hongrois montrant l'origine chiliastique de l'enseignement taborite. Il cherche les origines idéologiques des thèses de l'hussititme hongrois dans les doctrines hussites tchèques et les enseignements précédents, compare l'interprétation hussite hongroise de la «loi divine» à son parallèle teehèquc taborite-chiliastique selon lequel l'attaque contre la possession féodale se rattache au principe de la «loi divine». La sixième partie de l'étude a liait au soulèvement aimé dans le Noid-Est du pays, au-delà de la Tisza et contient des indications sur les prémisses de cette révolte et son déroulement. Dans la septième partie l'auteur décrit l'évolution des mouvements de Buda pendant la période hussite. Il expose d'abord les problèmes de la direction do la ville et l'importance sociale do ses habitants hongrois. 11 fait connaître le rôle de Jérôme de Prague à Buda (1410) et les agitations qui se sont manifestées contre les bénéficiaires ecclésiastiques aussi dans les autres parties de-la capitale (Pest, Óbuda). Déjà en 1438 on peut observer une tension à Buda et le 23 mai 1439 une révolte y a lieu. En se basant sur une analyse chronologique détaillée de cet événement et du rôle des personnalités dirigeantes de la ville l'auteur considère cet événement comme une révolte teintée d'un certain patriotisme populaire tout en étant causée en premier lieu par des contraires de classes plutôt que par des querelles ethniques, et montre le rôle que les éléments plébéiens et paysans sans droit de enté ont joué dans cette révolte. Les décisions d'un esprit féodal-nationaliste prises par la Diète convoquée à Buda en 1439 répondaient aux exigences do la noblesse datant de 1437. C'est dans ces décisions qu'en conséquence de la pénétration de l'hussitisme le concept des nationalités et des idiomes différents apparaît pour la première fois. Ensuite l'étude examine les événements de Buda en 1440 et en 1456 — 57 en tant qu'effets de l'hussitisme en Ilongrie. Dans la huitième et dernière partie l'auteur résume les effets ultérieurs de l'hussitisme sur le peuple hongrois et ses renouvellements. Il examine les traits tchèqueshussites des réformes de Jean Hunyadi concernant l'organisation de l'armée et la stratégie, de l'idéologie anti-turque et des campagnes contre les Turcs. Il montre le caractère populaire du mouvement des croisés occidentaux en 1456. Après avoir fait le résumé des données se rapportant à l'hussitisme qui existait encore en Hongrie au milieu du XVe siècle, l'auteur montre pour terminer les traits hussites-chiliastiques des antécédents et ele i'idéologie de la guerre paysanne de 1514. JULES MEREI : LA PRODUCTION DES DENRÉES AGRICOLES ET LA SITUATION DE LA PAYSANNERIE EN HONGRIE À L'ÉPOQUE DE L'AGGRAVATION DE LA CRISE FÉODALE Au temps de la déconjoncture européenne qui commença en 1815 et ensuite lors de la hausse en laine, les difficultés que rencontrait la vente des produits nationaux ont aggravé la crise de la production féodale en Hongrie. Le régime colonial instauré dans ie pays par l'absolutisme des Habsbourg et le manque de capital qui en résulta ne permit pas à la majorité de la noblesse productrice de pallier la crise et de passer à la production capitaliste. Cette majorité resta au niveau de la production féodale basée sur la corvée des serfs. Seuls quelques grands domaines réussirent - grâce à l'emploi d'ouvriers salariés dont le nombre s'accrut de plus en plus — à atteindre la phase initiale de la production capitaliste. L'exemple de ces exploitations plus développées montra clairement la supériorité du travail salarié sur la corvée et la supériorité des terres remembrées sur celles qui ne l'étaient pas. Sous l'influence de la prospérité due à la guerre française la production des serfs en denrées agricoles prit aussi un essor. A côté de l'accroissement de la production de