Századok – 1956

BIBLIOGRÁFIA - A Magyarországon megjelent történeti munkák (önálló kötetek; tanulmányok; cikkek) jegyzéke (1956. január 1. — június 30.) 854

RÉSUMÉ MARTHA BELfoíYESY: L'AGRICULTURE EN HONGRIE AU XIV«; SIÈCLE Cette étude examine les problèmes agrotechniques les plus importants à une phase significative de notre histoire culturelle, le XIVe siècle. Dans l'histoire agrotechnique de notre pays le XIVe siècle est en effet une des périodes les plus importantes. L'extension prise par l'agriculture sur presque tout le territoire du pays, l'augmentation du nombre des labours et le perfectionnement considérable de la technique de culture en font preuve. L'étude traite la question des plantes cultivées à la charrue. C'est dans ce groupe que sont rangées les plantes sarclées cultivées dans les jardins extérieurs puisque la houe n'est utilisée qu'à la phase médiane de l'opération. Par contre la vigne et les arbres fruitiers dont la houe était, dès le debut, l'outil de travail principal ne font pas l'objet de cette étude. L'auteur attire l'attention sur le fait que les travaux les plus importants de la product ion végétale et les phases de ce travail ont un rythme strictement déterminé par la succession des saisons et que cette détermination était bien plus grande au moyen âge qu'elle ne l'est p. ex. pour l'agriculture de notre époque. Il étudie en outre les différentes phases de la production végétale depuis la préparation du sol jusqu'à la rentrée de la récolte. Après avoir exposé en détail le processus de la production, il donne aussi une description des outils de labour. Il démontre que la charrue utilisée chez nous dès la fin du XIe et le début du XIIe siècle était probablement identique à la charrue lourde, modèle perfectionné employé en Occident. En se basant sur l'étendue du territoire pouvant être labouré en un jour, l'arpent hongrois (43 ares), et sur l'acception et deux mots ayant à peu près le même sens (dülő et ödölö—planche de terre) il en déduit le procédé de labou­rage employé jusqu'à nos jours qu'il explique par les caractéristiques structurales de la charme employée à cette époque. A l'appui de sa théorie sur le labourage dans le sens de la longueur il cite le partage longitudinal des terres et les longs sillons si caractéristiques. Pour fixer le temps de ces travaux il utilise des données attestées par des documents. D'après ces rapport s qui à propos d'un acte de violence cont iennent des données chronologi­ques précises concernant l'emploi d'une charrue, il distingue quatre saisons de labours : 1. hiver et début de printemps, 2. fin du printemps et commencement de l'été, 3. été, et finalement 4. un cycle de labour d'automne. Ces saisons comprenaient outre la préparation des ensemencements d'automne et de printemps plusieurs labours de jachères. D'après de nombreux documents contemporains la moisson s'étendait sur un éspace de temps assez long et durait, le labourage des terres en jachère compris, pour ainsi dire jusqu'à la fin de l'été. La récolte commençait une semaine avant la fête de Saint Pierre et Paul (29. juin) ou ce jour au plus tard. Le décalage entre la maturation des céréales d'automne et de printemps était parfois si grand que faire la moisson au mois d'août n'était pas une chose rare. La moisson tardive était due non seulement à des conditions climatiques différentes, et au fait que les plantes parvenaient à la maturation à des moments diffé­rents, mais probablement aussi à ce qu'on utilisait encore la faucille pour couper le blé. A beaucoup d'endroits on commençait le battage des grains déjà au mois d'août quand les travaux de la moisson et de l'engrangement étaient terminés. La majorité cependant ne se mit à ce travail — qui généralement était fait petit à petit — qu' à la fin des travaux d'automne, c'est à dire en octobre et novembre. D'après cette étude il n'y a pas de diffé­rence notable entre le XIVe siècle et les siècles précédents quant à l'outillage employé pour les travaux de labourage, de moissonage et de battage. Par contre il y a une différence au point de vue de la quantité grâce à l'accroissement de la productivité des travaux dû à une meilleure organisation des travaux faits en commun dont on peut se rendre compte 24*

Next

/
Thumbnails
Contents