Századok – 1952

Szemlék - Kulcsár Zsuzsanna: A mai nyugatnémet burzsoa-történetírás a Historische Zeitschrift tükrében. A Historische Zeitschrift 1950.; 1951. és 1952. évi számainak ismertetése 491

504 RÉSUMÉ ils n'étendirent définitivement leur domination au pays vaincu que dans un délai plus ou moins long après leur première victoire. S'occupant d'une façon détaillée de la grande invasion do 1241, l'auteur cherche à démontrer qu'elle a été rendue possible par l'anarchie féodale régnant tant à l'intérieur du pays que dans les relations internationales. Les seigneurs hongrois n'appuyèrent pas le roi Béla IV, car celui-ci avait essayé auparavant de limiter leur pouvoir. Il ne put compter sur l'aide extérieure non plus, puisque le pape et l'empereur germanique, Frédéric II, qui se considéraient comme les »protecteurs suprême^« de la chrétienté, furent préoccupés uniquement de leur lutte interne et ne se soucièrent guère des Tartares. Frédéric II et les princes allemands se contentèrent de fortifier, tant bien que mal, leurs propres, frontières. La principale cause de la retraite des Tartares de Hongrie, en 1242, réside dans le fait qu'ils ne disposèrent pas d'un arrière-pays fortifié, que les territoires russes furent considérés par eux comme incertains et, surtout, qu'ils ne purent les soumettre entièrement. Le roi de Hongrie, Béla IV, ne cessa de s'inquiéter, à partir de 1243, d'une répétition de l'attaque des Tartares. C'est pourquoi il s'adressa d'abord au »principal protecteur« occidental, au pape, puis à l'empereur et au roi de France pour leur demander secours. Cependant, il devait se rendre compte très tôt qu'il ne pouvait espérer de leur part »que des paroles« — comme il le dit lui-même ckms m de ses diplômes. Tout cela est fort naturel, car, à partir de la fin des années 40 et surtout après la mission de Guillaume de Rubruquis, en 1253, le pape et le roi de France entretenaient — comme le prouve la présente étude, de nombreux documents à l'appui —r- des relations d'alliance avec les Tartares. Un des buts de cette alliance fut d'étendre l'influence de l'Fglise catholique aux Russes schismatiques, l'autre, ce fut d'assurer par là les routes commerciales des caravanes dans les croisades. Ne renonçant pas complètement à l'alliance occidentale, Béla IV chercha avant tout à resserrer, à partir de 1246, ses liens avec son voisin direct, le prince russe qui avait résisté le plus longtemps aux Tartares. Ce fut Daniil Romanovitch prince de Halicz-Volhynie. Un service de courriers bien organisé fonctionna entre les deux cours. Quand, après 1258, l'alliance avec Daniil n'offrit plus de garantie contre l'attaque des Tartares, ce furent les soulèvements do plus en plus forts du peuple russe, et avant tout celui de 1262, qui lièrent les mains de la Horde d'Or et détournèrent le danger tartare de Hongrie. Vers la fin du siècle, la Horde d'Or entre déjà dans une période de décomposi­tion. Au cours des vingt années décisives qui ont suivi l'invasion des Tartares, ce fut la juste politique d'alliance de Béla IV et les luttes du peuple russe qui empêchèrent une nouvelle attaque tartare contre la Hongrie. Les puissances ocidentales (le pape, le roi de France, etc.) qui se disaient les »remparts de la chrétienté«, ont trahi la cause hongroise, de même que celle de la civilisation occidentale d'alors, en concluant l'alliance avec les Tartares, principaux ennemis de cette civilisation. G. HECKENAST: LE SOULÈVEMENT DES MINEURS DE BANSKÁ BYSTRICA (1525—26) Banská Bystrica et les villes minières voisines, situées au bord du Hron, furent, au moyen âge, les centres de l'extraction de cuivre et d'argent en Hongrie. Au début du 16« siècle, la majeure partie des mines se trouva dans les mains de la société Thurzô-Fugger et, une moindre partie, dans celles des bourgeois des villes minières. Dans les mines, auprès des forges et des moulins à broyer travaillèrent des ouvriers salariés alle­mands et slovaques Après avoir fait connaître la situation sociale do la région minière et les conditions de vie des ouvriers, l'étude expose l'histoire de la grève et du soulèvement des mineurs de Banská Bystrica dans les années 1525—26, l'histoire du premier soulèvement ouvrier armé de Hongrie. Les mineurs entreprirent une lutte de revendications de grande envergure contre la société Thurzé-Fugger, ou, pour mieux dire, contre le "fisc royal, et les bourgeois patri­ciens des villes de montagne qui avaient pris sa place. C'étaient d'abord les mineurs de Banská Bystrica qui, en été 1525, protestèrent par la grève contre la diminution do moitié de leur salaire réel, en automne de la même année une alliance de combat fut réalisée entre les ouvriers de Banská Bystrica, de Banská Stiavnioa et de Kremnica. Au printemps 1526, les éléments plébéiens des villes minières se rallièrent également aux mineurs soulevés.

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