Századok – 1952

Szemlék - Kulcsár Zsuzsanna: A mai nyugatnémet burzsoa-történetírás a Historische Zeitschrift tükrében. A Historische Zeitschrift 1950.; 1951. és 1952. évi számainak ismertetése 491

RÉSUMÉ 505 Dans ce mouvement des mineurs, l'hérésie luthérienne joua également un certain rôle, de plus, le déclenchement de ce soulèvement permet de supposer l'existence d'une tendance réformatrice plus radicale que celle du luthérisme. C'est le palatin du royaume, István Werbőczy qui étouffa en personne, en avril 1526, le soulèvement des mineurs et fit pendre leurs chefs arrêtés. Une partie des chefs du mouvement réussit à s'enfuir et, rentrés en secret au cours de l'été, ils préparèrent ш nouveau soulèvement. Le 3 août 1526, les mineurs et les plébéiens soulevés incen­dièrent la ville de Banská Bystrica et les troupes féodales envoyées contre eux ne réussirent à étouffer le mouvement qu'au bout de deux semaines. La classe dirigeante hongroise ne prit pas les armes contre les conquérants turcs, mais la noblesse des comitats voisins n'hésita pas à se mettre en mouvement pour étouffer le soulèvement des mineurs. Malgré son échec, le soulèvement des mineurs eut des résultats sérieux. Les soulevés ébranlèrent le pouvoir des propriétaires des mines et ces derniers furent contraints de satisfaire à certaines revendications des mineurs. Les soulèvements des mineurs de Banská Bystrica s'inscrit comme une tradition de souvenir glorieux dans l'histoire des mineurs hongrois et tchécoslovaques.. A. VÁRKON y I : LA LIBÉRATION DE LA TRANSDANUBIE EN 1705. Après les victoires éclatantes de la première année de la guerre d'indépendance .de François II Rákóczi, l'équilibre des forces s'est rétabli, et le grand élan, qui avait permis au peuple armé d'occuper en peu de temps presque l'ensemble du pays, fut contenu dans les cadres d'une guerre de positions, de combats locaux. La Transdanubie se trouvait encore aux mains des Impériaux, or, sa libération aurait pu donner une nouvelle impulsion' à la lutte pour l'indépendance. . L'attitude de la population n'était pas uniforme : l'aristocratie s'est ouvertement opposée aux Kuruc et s'est mise au service des Impériaux ; par contre les serfs et les anciens soldats des châteaux des confins firent cause commune avec la guerre d'indépen­dance et furent prêts à courir aux armes contre les Allemands et les Hongrois de tendance labanc ; la noblesse moyenne des comitate témoigna une attitude irrésolue et hésitante. Les officiers d'origine aristocrate de Rákóczi — qui passèrent en Transdanubie à la tête d'une grande armée— ne connurent et n'aimèrent pas le peuple, le peuple à son tour ne les soutint non plus ; ils n'attinrent pas de succèl durables et par leurs échecs ils provo­quèrent la défiance des serfs tout en approfondissant l'hésitation de la noblesse тоуецпе. i La Transdanubie, qui pendant plus de deux ans fut sans défense livrée à l'ennemi, par suite de l'exploitation inhumaine des armées impériales présenta au milieu de l'année 1705'l'aspect d'une complète dévastation. Les habitants quittèrent leurs villages et les forêts immenses du Bakony et du Vértes se remplirent de réfugiés qui se joignant aux soldats kuruc troublaient les Impériaux et attendaient l'armée libératrice des Kuruc. Sur la demande du peuple et des soldats restés dans cette partie du pays, le prince y envoya le général Vak Bottyán. Après des préparatifs sérieux, celui-ci passa le Danube à la tête d'une armée de 8000 hommes. Il s'empara, par un assaut rapide, dufort de Földvár et, en six semaines, il libéra toute la Transdanubie. Grand expert en matière d'assauts, il conduisait personnellement ses soldats, sans aucune préparation d'artillerie, contre les remparts. Ses soldats — bien que le général ait exigé une discipline stricte et puni avec sévérité tout acte de désobéissance —„. l'entourait d'un attachement enthousiaste. Il aimait le peuple et le peuple nourrissait les mêmes sentiments à son égard. Il devait ses succès rapides non seulement à sa nouvelle façon de combattre et à son courage personnel et au courage de ses soldats, mais avant tout au lien étroit qui l'unissait au peuple. Dans chacune de ses entreprises il s'appuya sur le peuple et, partout où son armée fit son apparition, les serfs s'y joignirent en masse. Quand il traversa le Danube, il n'eut que 8000 soldats, en six semaines plus de 30 000 hommes se trouvèrent sous ses drapeaux. Bottyán réussit non seulement à libérer la Transdanubie, en rassemblant et en organisant les paysans patriotes, il contribua également au renforcement du camp de la guerre d'indépendance. La libération de la Transdanubie, venue après les victoires des Impériaux à Pudmeric et à Zsibó, fit pencher de nouveau la balance en faveur des Kuruc. Les combats de Transdanubie, événements les plus glorieux de la guerre d'indé­pendance, naquirent de l'union étroite d'un général issu du peuple et des serfs patriotes.

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