Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

42 Marius Diaconescu Le cardinal a saisi la fausse Union des orthodoxes ruthénes de Pologne et considérait que la décision de l’union des églises de Florence n’était pas süffisante. II optait pour approfondir le proces pour attirer définitivement les églises, y indus l’éloignement de l’hiérarchie orthodoxe et l’integration des uniates â l’église romai ne. C’est une solution radicale qui trouve son correspondant dans l’activité de Capistrano au sud de la Transylvanie aussi. La correspondance ultérieure du cardinal avec Capistrano garde le mérne message invitant l’inquisiteur plusieurs fois en Pologne53. L’inquisiteur connaissait done la situation réelle de l’Union religieuse ayant l’exemple polonais. En pleine Campagne de mobilisation des puissances chrétiennes contre les turcs, l’inquisiteur franciscain a été invité par les autorités du royaume hongrois â participer â la Diéte de Győr ou étaient préconisées des décisions importantes â l’égard de la défense envers le péril ottoman. A l’occasion de la participation â la Diéte, Jean de Capistrano a été mis en contact direct, pour la premiere fois, avec les réalités confessionnelles de l’Hongrie. Probablement grâce â la duplicité politique de G. Brancovici, connue déja aux dignitaires hongrois, l’inquisiteur a été informé aussi des manoeuvres au plan confessionnel. Parce que le 4 juillet 1455, de Győr, ii éerivait au Pape cette lettre déja mentionnée, qui représente un vrai réquisitoire du despote serbe. Démasquer G. Brancovici fut un acte qui a permis aux moines franciscains du vicariat de Bosnie de présenter â l’inquisiteur l’attitude de l’église serbe aussi. A la fin de la lettre adressée au Pape est annexée une liste avec les mesures prises par les prétres serbes contre l’Église romaine. On y cite seulement quelques unes: les chrétiens catholiques étaient obligatoirement baptisés, ceux qui refusaient ţa perdaient leur fortune et étaient emprisonnés, le métropolite des serbes ne permettait pas la conversion des hérethiques bogumilles (patarens) au rite catholique et les obligeait â adopter le rite orthodoxe par des actions violentes contre le clergé catholique54. Ces mesures se rapportent au clergé orthodoxe serbe des territoires serbes mais une attitude pareille, peut-étre plus modérée existait aussi sur les domaines de Hongrie du despote serbe oü il y avait une population orthodoxe. suam exandirent praedicationem et doctrinam. Nec V. S. credat illa unione Florentina habita Rutenos aut Graecos suas superstitiones aut errores mutasse aut dimissise. . . Rutenórum tarnen naţio facile a Graecorum obedientia scindi poterit, quoniam gens simplex et honi cupida est, et Latinorum moribus et conversione plurimum limitata ...”, A. Ziegler, op. cit., p. 117-118. 53 “... te apud pium Dominum pro salute Poloniei, et reductione Ruthenici populi intercedente et alloquende clementiam Domini ... aut in erroribus et schismatibus suis proximi sunt inferno ..." (1452); “... in pluribus locis, nedűm hamm terrarum, sed etiam Russiae, cuius etiam populus doctrina et exemplaritate ritu suo abjecto, facile ad puritatem fidei Catholicae reduci posset ...” (1454), Annales Minorum, ed. III, tomus XII, p. 161-162, 244. 54 Acta Bosnae, p. 225-226.

Next

/
Thumbnails
Contents