Diaconescu, Marius (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 1997 (1. évfolyam, 1-2. szám)

Etnie şi confesiune

Les implications confessionnelles du Concile de Florence 33 Pro et contre l’Union La premiere décennie qui a suit la signature de 1’Union ecclésiastique de Florence a été marquée, en général, d’une détente dans les relations entre les autorités et l’église orthodoxe ainsi que des efforts pour appliquer les décisions prises. La politique générale était orientée vers 1’accomplissement de l’objectif majeur: la chasse des turcs de l’Europe et la levée du siege de Constantinople. Les campagnes antiottomanes de Jean Hunyad se rallient â cet idéal défini â Florence. On signale la tendance, au moins les premieres années, de percevoir l’Union ecclésiastique comme un acte accompli par la signature du Patriarche et de l’Empereur de Constantinople. Mérne aprés le commencement des campagnes antiunionistes, au niveau de certaines autorités va persister cette attitude-lä. Les autorités catholiques ont traité l’Union comme une réalité de iure et de facto, laissant sa transposition en pratique et la resolution des problémes concrets aux autorités locales. En Pologne et Lituanie on s’aperqoit que l’Union a été mise en pratique en divers lieux, â la premiere décennie15. La mérne situation existe en Hongrie aussi. II n’est pas impossible que le choix de Vladislav, le roi de Pologne au trone de l’Hongrie en 1440, soit un facteur favorable â une telle attitude16. Un role important pour la reconnaissance de l’Union par les autorités du royaume hongrois a eu la démarche de Isidor, le métropolite de Kiev, un adepte acharné de l’Union. Aprés le Concile, en 1440, en route vers sa chaise métropolitaine, Isidore a passé une période en Hongrie. C’est intéressant â révéler qu’il a agi sur deux plans: il a rencontré les autorités lai'ques ainsi que celles ecclésiastiques. A Buda la capitale de l’Hongrie, il a eu des audiences â quelques grands dignitaires du royaume: le palatin Laurentius Hedérváry; le ban de la Dalmatie, Croaţie et Slovenie, Máttko de Tallovec; le voivode de Transylvanie, Dezső de Loszoncz et le chef du comitat Timişoara, Andreas Bothos17. Il faut remarquer que les demiers trois dignitaires avaient en juridiction directe une population de rite orthodoxe. A 1’occasion de son séjour â Budâ Isidor a láncé un appel aux orthodoxes de la péninsule balkanique en faveur de l’adhésion â l’Union18, et a émis une encyclique destinée â ceux de sa diocése annonşant l’accomplissement de l’Union et ses conséquences19. Isidor a visité aussi le métropolite primat de l’Hongrie, le dirigeant de l’église catholique du royaume et 15 Adolf Ziegler, Die Union des Konzils von Florenz in der russichen Kirche, Würzburg, 1938, p. 115. 6 Pour les démarches des représentants de la papalité pour le choix de Vladislav au trőne de l’Hongrie et les agitation politiques de cette periode-la: Jan Dabrowskí Wtadyslaw I Jagiellonczyk na Wggrzech (1440-1444), Warszawa, 1922, passim. 17 Giovanni Mercati, Scritti d'Isidoro il cardinale Ruteno, Roma, 1926, (Studi e Testi, 46), p. 71-72. 18 O. Halecki, Front Florence to Brest, (Sacrum Poloniae Millenium, V) Roma, p. 56. Il y a aussi la description du voyage d’lsidor en Pologne et Russie. 19 J. Gill, op. cit., p. 359.

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