Sonderband 2. International Council on Archives. Dritte Europäische Archivkonferenz, Wien 11. bis 15. Mai 1993. Tagungsprotokolle (1996)

Closing Session / Séance de Clôture - Conclusions and Recommandations / Conclusions et recommandations

Closing Session - Séance de Clôture cation of literature or standardization, in order to handle biographical in-put and out­put easier. Jean Pieyns: Je crois pouvoir répondre, je ne dis pas totalement, mais en partie, à l’exposé que vient de faire notre collègue finlandaise, en ce sens que le projet du CIA de création d’une base de données bibliographiques générales pour l’Europe au sens UNESCO du terme à tout le moins. Cette entreprise est commencée, elle va se déve­lopper, et elle prévoit, entre autres, comme le demande notre collègue, la création de centres régionaux et à un niveau disons supérieur, il y aurait un centre de coordina­tion générale, mais ce projet doit encore être mis sur pied. Il n’est qu’en discussion pour le moment. Paule René-Bazin: Il me semble que ces journées nous ont vraiment montré que l’archivistique européenne existait et qu’elle pouvait progresser dans la nouvelle conjoncture économique et politique qui était celle de notre continent élargi. Mais, il me semble que sur deux points, il y aurait quelque chose de plus approfondi à faire. D’abord la nécessité pour conserver un rôle moteur, d’approfondir la recherche sur quelques thèmes qui ont été seulement abordés, mais abordés à plusieurs reprises, notamment celui que nous avions abordé hier matin sur la place de la formation d’historien comme une des bases du métier d’archiviste, mais une des bases qui nous rendait susceptibles d’exercer notre métier à part entière et en particulier dans la gestion des archives courantes. Nous avons plus parlé des archives que nous appe­lons définitives en France que des archives courantes. Et la recherche archivistique, en matière d’archives courantes me semble avoir été abordée à plusieurs reprises, mais n’a pas fait l’objet de débats très approfondis. Peut-être nous n’en avons pas tout-à-fait assez parlé. Le deuxième point dont nous n’avons pas parlé, mais ce n’était pas l’objet de notre conférence, mais c’est quand-même un souci pour beaucoup d’entre nous, c’est la nécessité de savoir comment nous allons travailler, comment nous continuons à travailler avec nos autres partenaires non-européens, notamment des pays qui sont moins riches que les nôtres et qui nous sollicitent souvent. Il me semble que d’après l’expérience française, après les décennies 60 et 70 qui ont été très largement dédiées à ces problèmes, dans lesquels nous nous sommes beaucoup investis, nous assistons maintenant à un certain repli, ou en tout cas une tentation de repli sur nous, dans la mesure où nous avons une crise économique, nous ressentons davantage, dans la mesure où il y a peut-être aussi une prise de conscience des différences entre nos pays européens et d’autres pays. Il me semble qu’il y a une certaine nécessité d’une réflexion coordonnée, d’une action coordonnée entre nous à l’égard de ces pays qui nous sollicitent les uns et les autres. Pedro Gonzalez: I wish to insist on the importance of doing concrete actions, and remind a bilateral project between Italy and Spain. In the eigthies both countries signed an agreement to prepare a guide for the history of these countries. In Spain, we prepared a guide of the documents relating to the history of Italy and Italy pre­pared that guide of the documents relating to the history of Spain. This work is tak­ing a lot of time and a lot of money, really. In view of our projects in Spain collabo­451

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