Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

Az új államban

Az új államban 31 Tany/Tôň, 1935 Kétnyelvű üzleti felirat Dvojjazyčný nápis na obchodoch Bilingual shop sign Inscription de magasin bilingue Constitution Du point de vue du droit de l’usage de langue, le terri­toire du pays a été divisé en deux grandes parties, l’une est le territoire de l’usage de la langue tchécoslovaque, l’autre celui de l’usage des langues minoritaires. Dans ce dernier on pouvait également distinguer deux niveaux: l’un où l’administration des minorités se déroulait dans des langues minoritaires à côté de la langue officielle, l’autre où l’administration se déroulait, avec certaines conditions, uniquement dans des langues minoritaires. La langue officielle avait pourtant une place privilégiée à ces niveaux aussi. La langue de l’administration dite inté­rieure des offices (à part l’administration locale dans le cas où on répondait à certaines exceptions) était partout la langue de l’État. Le droit tchécoslovaque comparé au règlement slo­vaque actuel a offert une beaucoup plus grande possi­bilité et protection aux langues minoritaires. La différen­ce la plus flagrante était le fait que le règlement de l’époque a compté non seulement avec une mais plu­sieurs sortes de limites (de 20%, 50%, 75%, 80%) et plu­sieurs points de référence (district magistral, district politique, département, localité), et dans certains cas il existait même de limites concernant l’usage de la langue officielle. On 29 February 1920, Prague’s “revolutionary” National Assembly replaced the interim constitution and adopt­ed the Constitutional Charter of the Czechoslovak Republic, which - in accordance with Article 1 of the Minority Protection Treaty - also contained the so-called language law regulating language use. The VI. chapter of the Constitutional Act no. 121/1920 bore the title "Protection of national religious and racial \ minorities". The citizens of the Czechoslovak Republic may use any language in commercial and private con­tacts, matters concerning religion, in the press or on pub­lic meetings within the framework of general laws. " Language Law The language law contained regulations concerning both the state language and minority languages. According to the section 1 of the Law no. 122/1920 con­sisting of nine sections with the character of regulatory framework “the official state language of the Czechoslovak Republic is the Czechoslovak language”. Since it was once again fiction, section 4 clarified that in the Czech parts of the country office administration takes place “usually” in Czech, while in Slovakia in Slovak. The first section introduced the state language as the military service language. At the same time, it allowed the crew, who did not know the state lan­guage, to use their native language. Section 2 regard­ing ethnic and linguistic minorities - by applying a rather cumbersome structure - introduced the 20% threshold, based on judicial districts. For those offices that have jurisdiction extended to such districts, made La Constitution Dans le but de remplacer la constitution provisoire, la Charte de la République Tchécoslovaque a été adoptée le 29 février 1920 par l’Assemblée nationale « révolu­tionnaire » de Prague, dont la loi linguistique visant à régler l’usage de langue - conformément à l’article lêre du traité de la protection des minorités — a également fait partie. Le titre du chapitre VI. de la Charte constitutionnelle 121/1920 était « Protection des minorités nationales, de religion et de race ». • Les citoyens de la République Tchécoslovaque peuvent, dans les limites fixées par les lois générales, employer librement une langue quelconque, soit dans les relations privées ou commerciales, soit en matière de religion ou de presse, soit dans les réunions \ publiques. » La loi linguistique La loi linguistique prévoyait les règles concernant éga­lement la langue officielle et les langues minoritaires. Selon le 1" paragraphe de la loi 122/1920 — cadre règle­mentaire contenant neuf paragraphes — « la langue offi­cielle de la République Tchécoslovaque est la langue tchécoslovaque ». Comme il s’agissait encore de la fiction, le 4'-'TM' paragraphe a précisé que l’administration devait se dérouler « habituellement » dans la langue tchèque aux territoires tchèques du pays et dans la langue slovaque en Slovaquie. Le 1" paragraphe a introduit la langue d’É- tat en tant que langue de service pour l’armée mais en même temps il a permis d’utiliser la langue maternel-

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