Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

Az új államban

Az új államban 23 14 April 1920 Prague’s “revolutionary” National Assembly passes law no. 266/1920 “about the names of cities, towns, villages, streets, as well as the place-name signs of municipalities and the numbering of houses.” 15 April 1920 Prague's “revolutionary” National Assembly passes law no. 325/1920, as well as no. 326/1920 about the House Rules of the House of Representatives and Senate of the National Assembly. These laws state that the representa­tives and senators shall have their speeches in the “Cze­choslovak language", but the German, Ruthenian, Polish and Hungarian ethnic representatives and senators’ “may make their speeches in their own national language.“ 2 June 1920 In the Prague parliament, the first Hungarian speech is made by Körmendy-Ékes Lajos, a Christian Socialist Party representative 14 Avril 1920 L’Assemblée nationale « révolutionnaire » de Prague accep­te la loi 266/I92O. : «sur le nom des villes, villages, locali­tés et rues ainsi que la désignation des localités par des panneux et la numérotation des immeubles». 15 Avril 1920 L’Assemblée nationale « révolutionnaire » de Prague accepte les lois 325/1920. et 326/1920. sur le règlement du Chambre des députés ou « Sénat » de l’Assemblé natio­nale. Ces lois déclarent que les députés et les sénateurs interviennent « en langue tchécoslovaque » mais les dépu­tés et les sénateurs des minorités allemandes, ruthènes, hongroises et polonaises « peuvent présenter leur discours j en la langue de leur propre nationalité ». 2 Juin 1920 La première intervention en hongrois au Parlement de Prague est prononcée (par Lajos Körmendy-Ékes, député du Parti chrétien-social). POL-OKRES 1 TORNMIÀ POL-JARAS TORNiLJÀ KRAJINA KÖZSÉG Pelsőcardó/Ardovo, cca. 1925 Az egyetlen ismert, eredeti állapotában fennmaradt dél-szlovákiai kétnyelvű helységnévtábla az első köztársaság idejéből Jediná známa dvojjazyčná tabuľa s geografickým názvom, ktorá sa z obdobia prvej republiky zachovala v pôvodnom stave The only known original Southern Slovak bilingual place-name sign from the period of the first republic Le seul panneau de ville bilingue connu au Sud de la Slovaquie dans son état original, de l’époque de la première république Le <• succès » de la politique créant un État-nation est indiqué par le fait suivant: tant que 22% de la popula­tion locale, donc 651 000 personnes étaient de la mino­rité hongroise en 1921, dix ans plus tard on a réussi à diminuer statistiquement le pourcentage des Hongrois à 17,8% Le 3 octobre 1920, à Zvolen (Zólyom) l’organisation militante nationaliste slovaque nommée Garde nationale (Národná ochrana) ainsi que la Communauté des Faucons Tchécoslovaques (Československá obec sokolská) \ provoquent des émeutes anti-hongrois. Les émeutiers essayent d’intimider la minorité hongroise de la ville - habitée partiellement par des Hongrois à cette époque - par un appel de haine dont le texte est le suivant: » Notre patience et tolérance sont épuisées aujourd'hui. Nous déclarons publiquement qu'à partir d’aujourd'hui nous ne tolérons plus la langue hongroise dans les rues, les magasins, les espaces publiques et en particulier dans les offices nationaux ou municipaux. Nous allons rigoureu­sement protéger les droits de notre langue et l'existence de notre état. Nous allons inculquer à tout office - soit un office national ou privé- mais en particulier à la mairie, ä monsieur le maire et aux commerçants qu 'ils fassent disparaître des panneaux et des indications hongrois des immeubles et qu'ils les remplacent avec des indications j slovaques. Tous ceux qui n'obéissent pas à notre appel, qu 'ils tiennent compte des conséquences! ». Le 26 août 1921, Jezef Bellái - župan (magistrat local) du comitat de Trenčín (Trencsén) — interdit l’usage de la langue hongroise » lors des forums publics » dans son département avec le décret de 23 244/1921. Le décret oblige tous les župans du comitat, le maire, le préfet de police, la station de gendarmerie et de douane à agir le plus radicalement possible contre ceux qui parlent hon­grois aux espaces publics, * protégeant ainsi le prestige de notre état contre l’impudence provocante de ces indivi­dus». La justification de Bellái est le suivant: « Nous vivons en Slovaquie, et la langue, c’est la nation ».

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